L'histoire :
Kenshirô et Rei ont tout deux décidé de rester pour protéger la cité de Mamiya contre la bande des Crocs, des pillards qui s’assimilent à une horde de loups. Tandis qu’ils discutent de leurs motivations, Rei explique à Ken qu’il est à la recherche de l’homme qui lui a pris sa petite sœur Aïli, et que ce dernier a sept cicatrices sur la poitrine. Ken lui annonce alors qu’il a ces sept cicatrices mais Rei n’en croit rien : il sait juger de la valeur d’un homme et Ken ne peut être le monstre qu’il recherche. Batt et Lynn les interrompent et tous retournent au village pour les funérailles de Kou, le petit frère de Mamiya. Là, Ken donne à la jeune femme le collier qui appartenait à l’adolescent en lui expliquant que c’est Rei qui l’a récupéré. Tous deux ont pu voir que la bande des Crocs est bien organisée et que les pillards vont sûrement revenir attaquer à nouveau le village. Mamiya exhorte alors les membres du village à se préparer à combattre, elle-même comptant bien en tant que chef les diriger lors des affrontements, mais Rei pense que la place d’une femme n’est pas sur le champ de bataille… Pendant ce temps, le chef des Crocs pleure la mort des membres de sa horde abattus par Ken et Rei, et décide pour faire souffrir ces derniers de rechercher les membres de leurs familles respectives afin de les tuer sous leurs yeux. Si l’homme du Hokuto n’a pas de famille, ce n’est pas le cas de Rei, dont les membres des Crocs ont retrouvé la trace de sa sœur disparue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ouch ! Non content de ne pas vraiment se renouveler sur le fond avec l’histoire d’une énième bande de pillards qui s’en prend au pauvre village rempli de gens de bonne volonté, ce quatrième tome présente aussi le défaut de mettre en scène des méchants des plus ridicules que connaisse la série (voire même les autres séries du genre). Les pillards de la bande des crocs se prennent en effet pour des loups, appellent leur chef « papa » et hurlent à la mort pour pleurer les disparus de leur horde. En plus du chef, cette bande ne présente que deux « modèles » de guerriers : les gros balèzes sans cervelle et les petits lutins mesquins, pervers et tarés qui, accessoirement, se ressemblent tous comme des clones. Pour couronner le tout, le groupe abrite un monstre réellement à mi-chemin entre un loup et un homme ! Heureusement, quelques points positifs viennent contrebalancer tout cela : le duel entre Ken et Rei est intéressant et, malgré des graphismes un peu en deçà de ce que sait faire l’auteur, une superbe planche de pur fan-service vient égayer nos yeux avec Mamiya nue en pleine page ! La fin du tome amène un nouveau tournant dans la série avec l’apparition du premier « frère » de Ken qui pratique lui aussi le Hokuto et il nous tarde pour le coup de lire le prochain tome afin d’oublier celui-ci rapidement.