L'histoire :
Miyagi est en train de consulter un livre dans une librairie quand il entend des lycéennes papoter : l’une d’elles se plaint qu’un « vieux » de 25 ans l’ait draguée avec insistance, et toutes s’accordent à dire que l’homme en question n’est qu’un blaireau. Du haut de ses 35 ans et sortant lui-même avec Shinobu qui est encore au lycée, Miyagi se sent visé malgré lui et cela l’énerve. Lorsqu’il rentre chez lui, il tente de lire pour se clamer mais n’y parvient pas : les filles de la librairie l’ont trop énervé et il s’inquiète à l’idée que Shinobu puisse penser pareil, d’autant que cela fait plusieurs jours que ce dernier ne passe plus à l’appartement. Miyagi appelle alors chez le garçon mais c’est la sœur de celui-ci qui décroche : en parlant avec elle, Miyagi réalise que la source de l’éloignement de Shinobu est une photo de lui et de sa défunte professeur. Mais le plus gros choc pour Miyagi est de réaliser qu’il a oublié l’anniversaire de la mort de la jeune femme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il aura fallu du temps à l’auteur pour nous proposer enfin un volume à la narration relativement fluide : pour une fois, les transitions ne sont pas abruptes et les scènes s’enchaînent avec cohérence. Toutefois, le récit peine à se montrer plus intéressant car les relations entre les personnages n’évoluent pas beaucoup : il y a bien quelques déclarations mais celles-ci sont tellement évidentes ou déjà dites qu’il n’y a pas de quoi se réjouir. C’est le couple de l’axe Junjo Terrorist qui occupe les deux tiers du volume : cela a au moins le mérite de nous offrir toute la vérité sur le passé de Miyagi et sa défunte professeur, mais le reste est trop convenu et même le choix d’université de Shinobu n’est pas surprenant. Quant aux deux autres axes, celui de Junjo Romantica nous montre juste un peu de jalousie et celui de Junjo Egoist est carrément anecdotique (tant en contenu qu’en nombre de pages). Dans les trois cas, les personnages s’énervent pour rien et les dialogues ont parfois tendance à rendre les protagonistes encore plus bêtes qu’ils ne le sont. En gros, malgré une certaine amélioration scénaristique, le tout reste bien trop bas.