L'histoire :
Misaki est fou de joie en rentrant à l’appartement, et pour cause : il a réussi les examens écrits de la maison d’édition Marukawa. Le jeune homme tient absolument à fêter cela mais Usami casse l’ambiance en lui rétorquant qu’il reste encore trois examens à passer avant de pouvoir être embauché. Misaki lui explique alors qu’il n’est pas sûr de réussir car il a déjà reçu plein de lettres de refus d’autres entreprises, aussi la moindre petite victoire est déjà un évènement en soi. Usami lui propose donc de faire un entretien blanc pour l’aider à se préparer au grand jour. Misaki accepte mais les questions de l’écrivain le déstabilisent. De plus, Usami tente de lui faire comprendre qu’il y a plusieurs métiers dans l’édition et qu’il n’est donc pas sûr d’obtenir le poste qu’il souhaite. Misaki est perplexe car tout cela est obscur pour lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar des volumes précédents, l’histoire principale occupe les trois-quarts du volume, le reste étant meublé par un épisode bonus sans intérêt et un chapitre de Junjo Egoist lui aussi dispensable. Pour en revenir à l’intrigue principale, Misaki postule dans la maison d’édition où il a déjà un petit boulot et angoisse à l’idée de ne pas être pris. Le jeune homme va devoir apprendre à gérer son stress pour l’entretien, réfléchir plus que jamais à son avenir et au travail qui peut l’attendre. Cela fait du bien de voir le garçon avancer seul et franchir une étape importante pour sa vie. Néanmoins, on regrette que le scénario soit peuplé de scènes inutiles et/ou incohérentes : Misaki a honte d’être toujours vierge (apparemment, se faire prendre régulièrement par Usami ne compte pas), il doit garder son neveu quelques jours, et tente vainement de repousser les assauts d’Usami (on remarque aussi que les deux jeunes hommes sont censés avoir des ébats au bout d’un mois « d’abstinence » alors qu’on a vu que cette durée n’a pas été respectée…). Tous ces détails mis bout à bout gâchent l’histoire alors que, pour une fois, celle-ci tentait de se montrer plus adulte. Dommage, donc.