L'histoire :
Après avoir rêvé du corps décapité d’une jeune fille, Paul Diderot se réveille en sueur. Il ne veut pas croire qu’il est l’auteur de telles atrocités mais celui qu’on appelle l’ombre et qui s’est s’introduit chez lui lui confirme que c’est pourtant le cas. En compagnie de Robin, Eon de Beaumont décide de se rendre chez Paul Diderot pour l’arrêter. En arrivant au domicile du poète macabre, Eon se rend compte que l’appartement est vide mais il découvre tout de même un indice important : des pétales de glaïeuls sont déposés sur le rebord de la fenêtre. Soudain, Eon sent que l’esprit de sa sœur approche pour prendre possession de lui, ce qui lui confirme que Paul s’est bel et bien transformé en un nouveau poète macabre. Dans un parc, la jeune Cécile attend Paul, un panier de glaïeuls à la main. Ce dernier finit par la rejoindre mais il a commencé à se transformer en gargouille et s’apprête à se jeter sur la jeune fille pour la tuer. C’est alors que le Sphinx fait son apparition, son glaive à la main et prête à tuer Paul. Ce sont les glaïeuls qui l’ont mise sur la piste du tueur.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume est un peu comme son prédécesseur : l’intrigue est intéressante mais de nombreux défauts viennent gâcher l’histoire. En effet, certains passages sont un peu trop téléguidés, et les passages humoristiques ont un peu trop tendance à se répéter (à chaque fois, Eon se fait gronder par son chef et Robin se fout de lui) et manquent donc leur effet. La qualité graphique, quant à elle, s’est quelque peu améliorée puisqu’on constate beaucoup moins de cases à l’allure non terminée. Cependant, les personnages ont encore régulièrement des problèmes de silhouette (membres à rallonge, cambrures improbables) mais leur design reste travaillé. Les décors sont assez présents et très détaillés, et le trait de l’auteur reste aussi sombre et appuyé. Mais le nombre de lignes dynamiques est parfois un peu trop important et certaines cases manquent de lisibilité. Au final, ce deuxième tome gagne un peu en maturité mais reste tout de même moyen. A noter au passage que ce volume est accompagné du DVD du premier épisode de l'animé (édité par Kaze).
