L'histoire :
Aria est une lycéenne se rendant pour la première fois dans son nouvel établissement : la prestigieuse école Tonohashi. Après le collège, elle a décidé de se rendre dans un autre lycée que celui auquel elle était affiliée afin d’échapper à sa réputation honteuse. Elle y était en effet surnommée « Love Master » à cause des cinquante râteaux qu’elle avait essuyés depuis l’école primaire auprès de garçons auxquels elle s’intéressait. Aria a maintenant pris la résolution de ne plus tomber amoureuse et de mener une vie de lycéenne normale dans sa nouvelle école. A peine arrivée en classe, un superbe jeune homme du nom de Jin fait son entrée par la fenêtre et dit être venu la chercher. Celui-ci est le président de la section sport des premières années et l’emmène rencontrer trois autres personnes qui, avec Jin, la félicitent pour son poste de présidente du comité des élèves. Aria ne comprend pas tout de suite car elle est surtout subjuguée par la beauté de ces quatre garçons et sent déjà qu’elle va avoir du mal à se tenir à ses chastes résolutions si elle reste avec eux. Mais Jin la retient et les autres se présentent avant de lui expliquer pourquoi ils l’ont choisie pour ce poste, elle dont ils connaissent l’ancienne réputation…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le problème avec ce manga, c’est que l’auteur ne s’est vraiment pas cassé la tête avec le synopsis de départ : une jeune fille au cœur d’artichaut est désignée présidente des élèves à cause de son expérience des rateaux (!) et se voit accompagnée dans cette mission par un groupe de personnes hors normes et qui décident instantanément qu’ils sont devenus amis. Il y a presque tous les stéréotypes du genre : le beau ténébreux fils de riche stoïque, le beau joyeux sportif trop balèze, le beau gosse trop fort en informatique et en gestion, la jolie fille qui se fait passer pour un mec. Rien de très original, vous l’aurez compris. Ensuite, ce n’est qu’une énième déclinaison de passages romantiques ou comiques dans le cadre du lycée avec cette petite bande chargée de résoudre tous les problèmes. Côté dessin, l’auteur réalise un travail correct, sans plus. Les personnages sont plutôt beaux et bien réalisés, mais les décors sont absents et le tramage n’est pas vraiment au top. Le découpage, les plans, la mise en scène, les situations ou le style d’humour restent très classiques. Un shôjo gentillet, sans plus.
