L'histoire :
La saint Valentin arrive bientôt et de nombreuses filles du lycée d’Aria se préparent à offrir des chocolats au garçon qu’elles convoitent, même Mizuki, qui interroge Kurusu sur ses goûts en la matière. Mais celui-ci se méprend sur ses intentions et pense qu’elle l’interroge pour lui offrir des giri-choco, des « chocolats du devoir » que les femmes au Japon doivent offrir à leurs collègues masculins. De son côté, Aria ne compte pas offrir de présent à Jin car celui-ci a déclaré récemment qu’il la considérait, non pas comme une fille, mais comme une amie. Mais une surprise attend tout le monde : le comité des élèves de seconde année a décider d’interdire la saint Valentin en empêchant les élèves de ramener dans l’enceinte de l’établissement tout gâteau ou objet personnel entre le 10 et le 16 février, ceci dans le but de permettre aux élèves de se concentrer sur les examens. Aria, en tant que présidente des premières années, essaye alors de parlementer avec le comité des secondes années, mais la discussion dégénère lorsque Takara, leur président, commence à faire du gringue à la jeune fille et que Jin intervient pour l’empêcher de s’approcher. Mais Aria est loin d’abandonner et va alors traquer Kisusui, la vice-présidente des secondes années qui est à l’origine de l’interdiction…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un peu plus intéressant que le premier tome par l’adversité qu’affronte le comité des premières années à cause des membres de celui des secondes, ce deuxième et dernier tome n’est pourtant toujours pas à la hauteur du thème de la série. D’ailleurs, la sauce n’a pas prise non plus au Japon, puisque les aventures de la reine du râteau amoureux ont été arrêtées à leur dixième chapitre. Ceci dit, malgré des histoires assez convenues et des rebondissements qu’on voit arriver à douze kilomètres, le tout reste finalement agréable si l’on apprécie le shôjo très classique. Les graphismes de l’auteur sont du même acabit que dans le premiers volume : du bon gros shôjo là aussi, avec des personnages beaux, charismatiques, aux visages ciselés par des traits fins. Mais le manque de décors et le tramage un peu rapide sont malheureusement eux aussi au rendez-vous. Finalement, Love master A est une série dispensable mais qui saura tout de même divertir quelque peu les moins difficiles et ceux qui ont envie d’un shôjo léger. Après tout, avec seulement deux volumes, l’on a ici affaire à du manga de restauration rapide : vite lu, vite digéré. Comme quoi, pas besoin d’étaler une romance sur quarante tomes pour avoir des clients.
