L'histoire :
A la fac, Shin discute avec ses deux amis Momoko et Midori, et l’un d’eux, qui utilise son ordinateur portable, remarque que la « bloody doll » est encore en vente. Il s’agit d’une mystérieuse poupée que les collectionneurs veulent absolument avoir mais, en général, à peine est-elle achetée que son propriétaire veut déjà la revendre. En voyant la photo de la poupée, Shin est sous le charme et décide de la commander, ce qui lui permettra également de lui confectionner des vêtements au lieu de tout le temps habiller celles de Momoko. Quand il reçoit enfin la « bloody doll » chez lui, Shin est émerveillé et se met aussitôt à lui coudre des habits. C’est alors que la poupée se transforme en humain : ce phénomène se produit à chaque fois que son propriétaire l’aime. Shin est sous le choc mais, contrairement à ses prédécesseurs, il décide de garder la poupée auprès de lui après l’avoir baptisée Bolet...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement aux précédents yaoï prépubliés dans le magazine Be X Boy, ce one-shot possède la moitié de son contenu d’inédit. Ici, il s’agit de suivre Shin, un étudiant, qui achète un poupée capable de s’animer et qui en tombe follement amoureux. Si cela est un peu glauque de prime abord avec un côté à la limite du pédophile (quand Bolet a sa petite taille), l’histoire parvient quand même à se montrer plaisante car les personnages savent se montrer attachants : Shin aime Bolet sans condition alors que tout le monde le traite de monstre. De plus, à défaut d’être captivant, le récit se montre rythmé et original et la lecture est d’autant plus agréable que les graphismes sont d’une qualité un peu plus élevée qu’une majorité des autres titres du genre. La mise en scène est dynamique, les décors sont assez nombreux et le tramage est varié et possède un bon rendu. On notera également que les personnages sont expressifs et, du fait que Bolet est une poupée, ce dernier revêt plusieurs tenues très saillantes. Au final, c’est surtout grâce à ses graphismes que ce titre plaît mais l’intrigue est assez originale pour qu’on y jette un coup d’œil.