L'histoire :
Au royaume de Wintbloom, la princesse Mashiro est retrouvée morte dans le palais de Fûka par une servante… Quelques temps plus tard, un adolescent fluet arrive dans la ville de Wintbloom pour y intégrer Garde-Robe, l’école de formation des Otome, ces soubrettes guerrières surentraînées au service des plus grands de ce monde. A peine est-il arrivé en ville que le garçon dévale un escalier sans utiliser ses pieds et se retrouve au final la tête sous la jupe de l’une de ces apprenties Otome ! La journée commence bien mal mais le jeune homme ne peut se permettre de s’apitoyer sur son sort : il est venu ici à la demande du premier ministre afin de se faire passer pour la princesse Mashiro car il est son sosie. Cela arrange bien l’adolescent car il était maltraité dans son école de garçon et intégrer Garde-Robe, qui est réservée aux filles, va lui permettre de tout reprendre à zéro. Une fois travesti, il se rend au point de rendez-vous où l’attend une seconde Otome, Nina Wang, venue pour l’escorter. A peine le bus qui les emmène à Garde-Robe est-il parti qu’une jeune fille fait arrêter l’engin pour monter à bord : il s’agit d’Arika, la soubrette Otome que le garçon avait bousculée plus tôt alors qu’il était encore en garçon ! En discutant de manière peu discrète, Arika, qui ne l’a heureusement pas reconnu, appelle le jeune homme « princesse Mashiro » et tout le monde l’entend dans le bus. C’est alors qu’un étranger se lève et révèle sous sa cape un corps cybernétisé avant de les attaquer et de faire exploser le bus…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà bien une série 100% fan-service ! Voyez plutôt : un adolescent se voit contraint de se travestir en fille pour aller partager le quotidien d’apprenties soubrettes aux pouvoirs magiques dans une école qui leur est spécialement dédiée ! Si vous trouviez déjà que la série précédente, My Hime, abusait par cette débauche racoleuse et son manque de scénario, autant vous dire qu’il n’est pas nécessaire de vous jeter sur My Z Hime - My Otome tellement cette seconde série explose sans conteste ces deux aspects. Et si vous êtes amateurs du genre, alors vous serez ravis car tous les stéréotypes d’un harem-manga sont présents : scènes de bains, fantasmes imaginaires du héros décrits avec détails dégoulinants, soubrettes en tous genres et pour tous les goûts (blondes, brunes, rousses, couettes, anglaises, adolescente-filles, adolescente-femmes, planches à pain, vaches à lait…), pelotage dans les vestiaires, pouvoirs spéciaux déclenchés par le baiser du héros… On atteint le must lorsque l’une d’elles se sert de son bonnet F pour lancer un attaque dévastatrice (si, si : « l’impact du super bonnet » que ça s’appelle !), agrémentée bien évidemment de sa moue à base de « je viens de me toucher, c’est si bon mais j’ai honte » ! Ah : n’oublions pas la scène de punition à la cravache qui déchire en lambeaux la déjà minuscule minijupe d’une de ces coquines ! Tout cela est servi avec des graphismes tout à fait corrects qui suffiront amplement à combler les amateurs de chair fraîche : filles sexy, tenues sexy, poses sexy, mise en valeurs des atouts féminins, aspect kawaï de l’héroïne (ah oui, il y a aussi la mise en scène dynamique, le découpage varié et le tramage correct, mais qui s’en soucie franchement ?). Avec un tel (manque de) scénario, on réserve cette série aux seuls hommes, de préférence fétichistes des soubrettes. Vous voilà prévenus.
