L'histoire :
Finalement le fameux « prisonnier numéro 17 » a été libéré lors de son transfert et il s’agit ni plus ni moins de la commandante des schwarz, Midori, également surnommée « la déesse de la destruction ». Shizuru et Leila, l’Otome de l’Empereur de Caldair, s’élancent alors à l’attaque mais Midori évite les coups sans problème avant de faire apparaître un monstre, Gatten-ô, le chevalier métallique. Le combat fait rage et Leila oblige finalement Midori à fusionner avec Gatten-ô, ce dernier devenant alors une armure lui recouvrant le corps et décuplant sa puissance. Leila n’a pourtant pas dit son dernier mot : elle active la puissance de l’élégance et envoi son attaque la plus dévastatrice. Pourtant, Midori se relève sans aucun dommage… Pendant ce temps, à l’école Garde-Robe, le concours entre les Otome et Miyu, l’androïde MAID du pays d’Aries, a été interrompu par l’attaque d’un schwarz. Devant la résistance qu’on lui oppose, il se retire finalement, non sans enlever au passage la princesse Mashiro. Arika et ses amies se lancent immédiatement à sa poursuite et retrouvent le schwarz un peu plus loin : celui-ci s’est arrêté car il a un message important à passer à Arika…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un second tome qui relevait un peu le niveau de la série (le challenge n’était pas très dur), ce troisième opus retombe malheureusement dans les affres d’un mauvais scénario. A tel point que le premier chapitre, qui se voudrait intense et noir, ressemble finalement à une parodie : les scènes d’action sont presque incompréhensibles et celle de l’attaque ultime de Leila est spécialement risible (l’attaque est un service de tennis, et Leila meurt en s’écriant « entraîneur » !). Le must étant sans aucun doute le schwarz encapé de noir et casqué déclarant « Arika, je suis ton père » dans une scène qui devrait faire réclamer des royalties à Georges Lucas. Pour le reste, on passe du futile à des rebondissements téléphonés en alternant toujours entre le fan-service à outrance (c’est avant tout le leitmotiv de la série) et le comique de situation, le tout enchâssé entre des moments aux relents dramatiques. Autant dire qu’il s’agit là d’un cocktail assez spécial et indigeste, recette dans laquelle les auteurs sont spécialisés (ce sont également eux qui ont commis The Qwaser of Stigmata), qui ne plaira qu’aux amateurs de filles à poil en tenue de servantes. Il n’y a vraiment que le dessin pour sauver tout cela. De ce côté-là, le travail réalisé est correct. Le découpage est assez original et les filles plutôt bien mises en valeur. Par contre, il est vrai que les combats ne ressemblent pas à grand-chose et qu’il arrive souvent que les planches soient surchargées. Un constat global assez décevant en somme.