L'histoire :
Ne voulant plus dépendre entièrement financièrement de M. Kanô, Ayase a décidé de se trouver un job mais toutes les annonces qu’il trouve pour lui sont en fait des choses louches. M. Kanô ne veut quant à lui pas que le jeune homme travaille ni ne reprenne ses études car il ne souhaite être remboursé qu’en nature. Ayase finit par lui avouer qu’il ne veut pas le quitter mais qu’il pense que des relations entres hommes ne sont pas normales, et cela met M. Kanô dans une rage folle. C’est alors que Someya fait son apparition, déguisée en infirmière car c’est le thème de la semaine dans son bar. Ayant tout entendu de la conversation, elle propose à Ayase de travailler pour elle à mi-temps. M. Kanô refuse qu’Ayase travaille en tant qu’hôte et Someya lui promet qu’il ne sera qu’un simple aide-cuisinier qui ne verra jamais les clients. M. Kanô accepte donc à contrecoeur de laisser Ayase y travailler car il pense que cela ne durera pas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ayase décide de se trouver un emploi et va donc travailler dans un bar de transsexuels mais ceux-ci sont jaloux de lui car il couche avec M. Kanô. Si le pitch de ce volume n’est pas emballant, le reste ne fait que confirmer notre crainte : tous les employés du bar sont des détraqués, de la grosse immonde et possessive à l’homme fou de désir pour M. Kanô. Non seulement les personnages ne sont pas attachants, mais cela donne aussi une image terriblement vulgaire et consternante des transsexuels et homosexuels. Quant à M. Kanô, il réalise enfin qu’il a des penchants homosexuels : comme si sauter sur Ayase n’en faisait pas déjà une évidence... L’intrigue est plate, les évènements sont prévisibles et les gags ne fonctionnent pas non plus. En fait, on a l’impression que ce volume n’est qu’une farce qui sert à déguiser Ayase en infirmière : cela le change certes de ses vêtements trois fois trop grands pour lui mais cela ne suffit malheureusement pas à relever le niveau. Bref, un cinquième opus aussi décevants que les autres.