L'histoire :
Comme M. Kanô doit s’absenter quelques jours pour affaires, il demande à l’un de ses bras droits, Homare Kuba, de prendre soin d’Ayase tout en précisant bien que ce dernier lui appartient. Un peu plus tard, Kuba doit emmener Ayase en voiture et c’est avec plaisir qu’il fait le chauffeur pour le garçon. Ils sont arrêtés à un feu rouge quand une voiture arrivant derrière eux leur rentre dedans. Le conducteur, qui cache un couteau dans sa manche, s’approche de Kuba pour demander à faire un constat. En fait, il s’agit d’un piège car l’individu a un complice dans sa voiture et ils comptent bien faire du car-jacking. Cependant, rien ne se passe comme prévu car ils reconnaissent Kuba : ce dernier était autrefois dans leur bande. Kuba les menace alors avant de démarrer la voiture à vive allure. Une fois qu’il a mis Ayase en lieu sûr, Kuba demande à des amis mécaniciens de l’aider à se venger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur environ deux tiers du volume, on suit Ayase qui est cette fois en compagnie de Kuba. Autant Ayase ne sert pas à grand-chose à part pour quelques petits gags où tout le monde le prend pour une frêle et jolie jeune fille, autant on est plus intéressé par la découverte du passé de Kuba. On découvre en effet qu’il était voleur de voitures avant d’être au service de Kanô et que ces souvenirs lui pèsent sur le cœur. Néanmoins, le personnage n’est pas énormément développé et l’histoire de vengeance n’est pas passionnante non plus : il s’agit plus de flatter son égo que de faire payer à ceux qui ont tenté de le voler. Du coup, on reste de marbre devant tout cela et le dernier tiers du volume, qui se consacre à de l’humour et à quelques images coquines gratuites, n’est pas plus digne d’intérêt. Le scénario n’arrive donc toujours pas à se montrer plaisant et la stagnation des graphismes est décevante aussi : Ayase semble toujours mal habillé avec des vêtements et des chaussures trop grands pour lui, les autres se ressemblent un peu trop, le tramage n’est pas agréable... En résumé, des petites révélations mais pas de quoi s’enflammer.