L'histoire :
Dans un casino mafieux du quartier de Shinjuku, un jeune homme est mis en vente aux enchères : il s’agit d’Ayase, un eurasien de dix-huit ans et puceau, ce qui en fait un bien précieux. Rapidement, les prix grimpent mais celui qui remporte l’« objet » pour la somme de 120 millions est M. Kanô, qui n’est visiblement pas le bienvenu dans les lieux. M. Kanô ramène le jeune homme chez lui et le met au lit car il a été drogué. Au moment où il s’apprête à l’embrasser, le garçon ouvre les yeux : il remercie alors Kanô de l’avoir sauvé, et ne semble pas se rappeler qu’ils se sont déjà rencontrés auparavant. Kanô explique alors au garçon qu’il a été vendu par son cousin qui voulait ainsi rembourser ses dettes, mais Ayase refuse de croire cette histoire. Kanô finit par s’énerver et, quand Ayase lui rétorque qu’ils n’ont rien en commun, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase : l’homme décide de lui prouver la profondeur (!) de ses sentiments et, pour ne plus jamais être oublié, se met à le violer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un jeune homme vendu aux enchères, violé et séquestré… Voilà une histoire qui commence de manière glauque et malsaine. Heureusement, l’intrigue s’étoffe un peu quand on réalise que Kanô, le séquestreur, est en fait amoureux de sa victime et que tous deux se connaissaient déjà bien avant. Pourtant, cela ne suffit pas à nous convaincre, d’autant plus que les personnages sont tristement mièvres : Ayase accepte finalement un peu trop facilement sa condition (sauf peut-être les viols, et encore…) et se comporte trop comme une petite chochotte adolescente, Kanô n’étant lui aussi pas très crédible en usurier très strict qui veut à tout prix se faire aimer de celui qu’il viole. Par ailleurs, si les graphismes sont tout à fait honnêtes, la différence de taille entre le chétif Ayase et l’imposant Kanô nous donne la désagréable impression d’assister à des scènes pédophiles. Bref, un premier volume peu engageant, espérons que la suite sera meilleure…