L'histoire :
Ayase est surpris mais heureux que Kanô l’autorise à assister aux cours d’été : il était persuadé que son maître refuserait. Cependant, Kanô n’est pas du genre à céder si facilement et met trois conditions : le garçon se fera accompagner à l’intérieur du campus par Kuba qui devra assurer sa sécurité, il devra répondre dès la première sonnerie de son portable et rentrer directement à l’appartement après les cours. Pour sa première journée, Ayase est mal à l’aise d’arriver dans une superbe voiture conduite par un chauffeur et a peur de retrouver ses amis en classe. Heureusement, ceux-ci l’accueillent avec enthousiasme et lui demandent où il a passé ses vacances. Ayase arrive heureusement à éluder la question (il a trop honte d’avouer qu’il est devenu la chose sexuelle de Kanô) et, si les cours se passent bien, il ne remarque pas les regards étranges que lui portent ses amis. A la fin des cours, Kuba raccompagne Ayase, ce dernier faisant passer son garde du corps pour quelqu’un de sa famille auprès de ses amis. Une fois de retour chez Kanô, Ayase profite d’être un peu seul pour entamer ses devoirs. Il trouve alors dans un cahier un petit mot sur lequel et écrit « je ne te laisserai à personne ». Cependant, quand Kanô lui demandera de raconter sa journée, Ayase ne va pas parler de ce mot et va vite le regretter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir manqué de se faire violer par un rival de Kanô, Ayase va cette fois-ci être la proie d’un de ses camarades de classe, ces derniers étant tous fous de son petit corps chétif qui le fait ressembler à une petite fille. L’auteur tente d’instiller une touche de suspense quand le jeune homme arrive à l’université car on se demande lequel de ses « amis » va lui sauter dessus mais, malheureusement, ce n’est pas très efficace. Quant à la relation entre Kanô et Ayase, on ne voit toujours pas ici d’amélioration : l’homme continue de traiter l’adolescent comme un simple objet sexuel (soi-disant parce qu’il l’aime trop pour se retenir) et on a parfois l’impression de lire un titre pédophile tellement Ayase ressemble à une jeune fille (pas encore tout à fait) en fleurs (la scène où il montre ses devoirs à Kanô avant de se faire prendre en étant la meilleure illustration). A la fois classiques pour le genre mais très corrects (surtout en ce qui concerne la mise en scène), les graphismes souffrent quant à eux toujours d'un tramage au rendu vraiment pas agréable. Au final, cette série continue de consterner de par son scénario et ce troisième volume élimine définitivement tout espoir d’une amélioration scénaristique.
