L'histoire :
A l’intérieur du convoi de l’exode, la princesse Ana a disparu. La petite fille curieuse est partie explorer la ville pour s’amuser mais ne sait pas que des membres de l’armée des chemins de fer sibériens déguisés en civils la recherchent. Plus loin, Sarah a rejoint Gainer chez lui et trouve ce dernier en train de bougonner après l’exode. Tandis qu’ils discutent, la demoiselle reçoit un appel de son ami Bello qui la prévient que le cours va commencer. Gain s’interroge et Sarah lui explique que, même durant l’exode, les enfants continuent d’aller à l’école, les cours en question étant assurés en pleine rue par un des membres volontaires de l’armée de libération. En fait, lorsqu’ils étaient enfermés dans la ville d’Urgusk, tous ces enfants ne pouvaient pas aller s’instruire car la taille limitée de l’environnement et l’interdiction de quitter la domopolis créaient une situation de surpopulation. Chemin faisant, ils tombent sur la princesse Ana qui leur demande de la cacher car elle a repéré deux « méchants » qui veulent l’attraper. Les deux adolescents l’emmènent donc sur le lieu de leur cours et préviennent le professeur. Tandis que ce dernier réfléchit à la manière de mettre la princesse en sécurité, les deux membres des chemins de fer font irruption et, pointant leur arme, exigent qu’on leur remette l’enfant. Mais Gain apparaît alors et inverse les rôles. Soudain, le bâtiment tremble : des engins armés des chemins de fer sibériens barrent le passage de l’exode à l’aide de silouhette engines et d’un overman ; il va falloir sortir combattre !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second opus a beau être légèrement meilleur que son prédécesseur, il n’en reste pas moins rempli de mauvais points. Tout d’abord, le héros est tout à fait antipathique et ne sert à rien, son overman faisant tout le travail à sa place tandis que lui passe beaucoup de temps à mettre sa fierté en avant sans rien faire pour mériter le statut qu’il réclame. Outre cela, ce volume ne nous gatte pas vraiment avec la mise en scène de nouveaux combats entre mechas de manière assez peu lisible. Si on ajoute à cela des petits soucis de traduction et une méchante psychotique stéréotypée en tenue moulante pour ajouter du fan-service gratuit, sans oublier le gros méchant pas beau qui ressemble à un nazi et ses deux sbires abrutis dont le rôle de duo comique est mainte fois ressassé, on a tout ce qui faut comme raison pour reposer ce tome où on l’a pris. Malgré tout, le background de la série est original et le reste des graphismes sont corrects même si beaucoup de personnages ont oublié leur charisme à la maison. Ce second tome confirme l’impression laissée par le premier : à réserver aux jeunes et aux amateurs de la version animée.
