L'histoire :
Polichev est réputée pour être la domepolis du commerce, notamment grâce à son marché ambulant, et les quartiers d’Urgusk en exode se dirigent dans sa direction. Sur place, la police de Londres, représentée par le capitaine Assham et ses hommes, attend de pied ferme les troupes en exode, non pas pour les arrêter, mais pour s’en prendre au Black Southern Cross de Gain qui a dirigé l’exode car Assham a apparemment une dent contre celui-ci. En se rapprochant de Polichev, ceux d’Urgusk commencent à capter les émissions de télévision de la domepolis et apprennent ainsi aux infos qu’il est possible que le prince Médaille et le dôme d’Urgusk tout entier soient bientôt condamnés à cause de l’exode, ce qui choque bien évidemment la princesse qui n’avait jusqu’ici pas pensé aux retombées de toute cette affaire. De leur côté, Gain et monseigneur Pelhar parlent des préparatifs en vue de se rendre sur l’île légendaire de Yapan, qui aurait survécu au grand cataclysme, mais leur discussion est interrompue par Gaurie : ce dernier vient d’apercevoir un overman en approche, celui du capitaine Assham…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Encore une fois, ce tome pèche par des graphismes fouillis (comprendre le déroulement des combats relève de la mission impossible) et un scénario qui continue de multiplier les références obscures nous embrouillant l’esprit et se concentrant sur des détails au lieu de faire avancer l’intrigue générale. Ce qui est dommage, c’est qu’une série comme celle-ci s’adresse avant tout aux jeunes garçons et que, si ce public n’est pas forcément le plus difficile, ce n’est pas non plus celui qui a envie de passer du temps sur chaque planche pour comprendre ce qu’il se passe ! Pour en rajouter une couche, un nouvel overman fait son apparition et son pouvoir spécial dépasse la limite du crédible : ce dernier peut en effet voler ce qu’il veut en une fraction de seconde, ce qui inclut par exemple les balles à l’intérieur même du fusil ennemi (ben voyons…) ! Bref, c’est de pire en pire (et ça fait penser à une sorte de copie du déjà mauvais Eureka Seven) et on se demande où (et quand, surtout) cela va s’arrêter.