L'histoire :
La directrice des cours d’anglais Peach vient encore de menacer Saitô de représailles si jamais l’une des élèves dont il a la charge venait à interrompre son contrat dans l’année à venir. Pour éviter cela, elle lui conseille donc de perdre rapidement son pucelage afin de mieux connaître les femmes et ainsi mieux les comprendre pour savoir quoi faire pour garder leurs inscriptions. Saitô raconte ensuite son expérience traumatisante à son seul ami et déclare vouloir rapidement « baiser, même avec n’importe qui » pour se sortir de cette situation. Mais ce dernier tente de lui faire comprendre que les femmes ont aussi un cœur et que, tant qu’il ne comprendra pas cet aspect là du problème, il restera toujours puceau. Même s’il ne croit pas entièrement à l’histoire de Momoka venue s’installer chez Saitô, il déclare à ce dernier qu’il doit souffrir du complexe du puceau. Le fait que Saitô dise détester Momoka alors qu’elle semble une fille parfaite prouve qu’il a tout simplement peur de s’engager avec elle et que la jeune fille se rende compte qu’il n’a jamais eu d’expérience…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le volume précédent nous avait lassés par la répétition des situations proposées, on ne peut pas dire que ce troisième tome refait la même erreur. Néanmoins, ce qui nous attend ici est bien pire. La moindre cohérence a totalement disparu et c’est maintenant à un enchaînement de scènes plus ridicules les unes que les autres que nous avons affaire. L’aspect « cours d’anglais » a d’ailleurs presque totalement disparu, à l’exception de quelques passages d’anglais parlé à la japonaise dont on se serait bien passé, et tout n’est plus que prétexte à mettre Saitô au milieu de ses élèves délurées ou nymphomanes (ou les deux) : sortie aux bains publics, sortie au camping... Et que dire des scènes où les filles masturbent le héros pour le punir (le pauvre !) ? Bref, le scénario n’existe plus et U-Jin part totalement dans des délires sans aucun attrait. Paradoxalement, les graphismes sont de plus en plus travaillés et atteignent le meilleur niveau de l’auteur. Les décors sont fournis et détaillés, le découpage ainsi que la mise en scène ou les cadrages sont variés, le tramage est omniprésent et fortement nuancé. C’est le seul intérêt qu’il reste à la série, même si les passages coquins ne sont, au final, pas terribles dans ce tome. A la fin de la lecture, on ne se pose qu’une seule question : comment la série va-t-elle encore tenir pendant 7 autres volumes ?