L'histoire de la série :
Ray est une jeune femme exerçant la profession de médecin dans l’illégalité la plus complète. Orpheline, elle a vécu dans un centre jusqu’au jour où les propriétaires ont décidé de vendre ses yeux à un riche acheteur. Le docteur BlackJack va alors l’opérer et lui offrir de nouveaux yeux, qui lui permettront de mieux voir les choses. Des années plus tard, elle va avoir pour partenaires et amis de nombreuses personnes, comme par exemple Shinoyama, qui est un jeune homme qui confectionne des organes artificiels.
L'histoire :
Ray et One discutent toutes les deux sur le toit de la clinique Sawa avant d’aller s’entretenir avec la petite fille qui possède tous les gènes et les souvenirs de l’originale. Elle leur dit que l’homme qui dirigeait le syndicat n’est autre que son fils, Koïchi Sato ! C’est alors que Ray se rend compte que le Koïchi qu’elle connaît depuis son enfance n’est autre que le clone de cet homme. Voulant jouer carte sur table avec Shinoyama, Ray s’en va le retrouver mais elle le découvre piégé par Koïchi qui le menace d’un tazeur avant de s’en servir. Shinoyama s’effondre alors, du fait que ses organes internes ne soient composés pour la plupart que par des machines. Ray commence alors une opération pour le sauver, mais la jeune femme est tendue et ses gestes peuvent s’avérer fatals pour celui qu’elle aime. C’est alors qu’elle est rejointe par la petite Honoka, qui l’assiste durant l’opération et pratique comme un chirurgien chevronné grâce à la mémoire de l’originale. Une fois l’opération terminée, Ray s’entretient avec Honoka, qui ne sait pas si elle a le droit de penser par elle-même et d’avoir ses propres besoins en tant que réplique parfaite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les révélations sont maintenant faites depuis le tome 6, qui aura su nous disperser sur ses qualités. Ce nouveau volet des aventures de Ray vient conclure la série sans grand folie et en restant donc dans la continuité de ce qui nous a été montré précédemment. Les dessins sont réussis, avec cet aspect animé que l’on connaît depuis le début, ses traits fins, et ses décors travaillés. Le scénario est classique mais vient faire avancer la seule chose qui restait, la relation Ray / Shinoyama. Cela faisait plaisir de voir ces personnages se courir l’un après l’autre à tour de rôle depuis le début de la série, et cette fois-ci, cela se termine enfin. Les personnages sont attachants et c’est avec un certain regret que l’on va les quitter. Les rebondissements dans ce tome sont classiques et ne viennent pas mettre nos sens en éveil. Ray se conclut avec ce 7ième tome classique, dans la continuité du précédent, confirmant ainsi les qualités d’Akihito Yoshitomi en terme de dessins mais aussi dans sa façon de rendre ses personnages attachants. A tester.