L'histoire :
Depuis que Kagami l’a embrassé, Yû est dans tous ses états. Non seulement cela l’énerve de s’être fait voler un baiser, mais en plus Kagami agit comme s’il ne s’était rien passé, ce qui est encore plus agaçant pour Yû qui ne supporte pas d’être mené ainsi en bateau. Un soir, la mère de Yû lui annonce qu’elle a une tumeur bénigne qu’il va falloir opérer. Seulement, cela veut dire qu’elle va devoir rester 3 semaines à l’hôpital et elle n’a pas envie de laisser Yû seul alors que les examens approchent. Yû lui fait comprendre qu’il ne pourra pas se concentrer sur ses examens s’il doit s’inquiéter pour sa santé, et sa mère accepte donc de se faire opérer rapidement. Le lendemain, pendant la réunion du conseil des élèves, Yû n’est pas du tout concentré : il pense à sa mère et se demande s’il devrait prendre un boulot pour économiser de l’argent pour payer les frais d’inscription. Remarquant que quelque chose cloche, Kagami va s’immiscer un peu plus dans la vie de Yû mais ses sentiments vont être mal interprétés. Les deux jeunes gens sauront-ils se rapprocher malgré cela ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En jetant un coup d’œil à la couverture, on devine aisément que ce sont Yû et Kagami qui sont au centre de ce volume. En effet, Satoru et Keigo n’ont plus vraiment de problème et ce sont donc les deux membres du conseil des élèves qui peuvent nous exposer les leurs. Ce couple-là manque d’originalité, entre le jeune homme sérieux qui s’embarrasse pour un rien et le tombeur insouciant qui exprime clairement ses sentiments, mais le récit est suffisamment rythmé pour nous emmener. De plus, l’humour vient relever le tout et, même si tout est finalement assez prévisible, la lecture est assez amusante. On notera particulièrement la présence de la mère de Satoru dans le dernier épisode pour une apparition improbable mais rigolote. Si on fait fi du tramage peu gracieux, les graphismes sont tout à fait corrects et offrent des planches fournies dans lesquelles évoluent des personnages très expressifs. Sans être extraordinaire ni voler très haut, ce volume reflète bien l’esprit de la série - divertissant et sans prise de tête - et offre une lecture très honorable.