L'histoire :
Cela fait longtemps que Satoru est amoureux de Tamiya qui fait partie du club de base-ball. Depuis le club d’arts plastiques, Satoru a la chance de pouvoir observer celui qu’il aime en train de s’entraîner et il en a profité pour faire plein de croquis de lui dans son cahier à dessin. Malheureusement, Satoru est totalement inexpressif et, quand Tamiya lui demande de sortir avec lui, le garçon n’arrive pas à montrer sa joie : il arrive tout juste à lui tenir un bout de son pull et répond par l’affirmative comme si cela lui était égal. Après les cours, les deux jeunes hommes s’arrêtent dans un fast-food avant de se rendre dans une petite boutique où Satoru se fait offrir un strap « base-ball » par son petit ami. Le lendemain, Tamiya est content de voir que Satoru a accroché le strap à son sac et il embrasse Satoru. Le soir, ce dernier se rend compte qu’il a perdu le strap, probablement pendant le cours de dessin qui avait lieu sur les berges. Le lendemain, Satoru va alors se montrer distant avec Tamiya car i ln’ose pas lui avouer la vérité mais son peitt ami va penser que c’est le baiser de la veille qui le fait fuir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici une nouvelle série dont les premiers chapitres ont été publiés dans le bimensuel BeXBoy : Satoru est un garçon totalement inexpressif et cela lui pose problème pour communiquer avec son petit ami. Certes, on ne peut pas nier que l’histoire est carrément mièvre, pour ne pas dire idiote, mais pourtant le charme opère. Les personnages sont attachants de par leur maladresse et leur timidité, sans oublier qu’il est fort amusant de voir Satoru arborer quasiment en permanence un visage inexpressif et le récit fait preuve d’un bon rythme. En revanche, les lecteurs du magazine de prépublication seront déçus car il n’y a pas beaucoup de passages inédits : seulement la fin de l’épisode avec l’ami d’enfance de Satoru et un petit chapitre anecdotique qui ne sert à rien. Quant au rendu graphique, le tramage n’est pas vraiment plaisant mais le reste est très correct. Le découpage est dynamique, la disposition des bulles est originale, les personnages sont expressifs (sauf Satoru bien sûr) et les scènes coquines sont nombreuses (mais elles auraient pu être un peu plus chaudes). Un peu niais donc mais plaisant tout de même.