L'histoire :
A la salle de sport, Mayu aperçoit son idole Tora et se met à l’observer en cachette. Sentant un regard derrière lui, le jeune homme se retourne mais ne voit personne car la demoiselle se cache. Cependant, au détour d’un couloir les deux jeunes gens finissent par se croiser : Mayu ferme les yeux et tente d’engager la conversation. Seulement, lorsqu’elle rouvre les yeux, Tora est allongé par terre car il vient de faire un malaise. Il demande à la demoiselle de ne prévenir personne et lui explique qu’il y a un hôpital juste à côté où il a l’habitude d’aller. Là-bas, Tora propose à Mayu de lui payer le taxi pour qu’elle puisse rentrer chez elle mais cette dernière refuse. C’est alors qu’une infirmière arrive et Mayu a tout juste le temps de se cacher sous la couverture. Sans dire un mot, le jeune homme utilise son téléphone portable pour demander discrètement son numéro à l’infirmière. Après cette interruption, Tora tire la couverture de Mayu et les deux jeunes gens s’embrassent avant de faire l’amour…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire avance seulement dans la première partie de ce volume : Mayu rencontre Tora, ce qui fait encore plus souffrir Gaku qui n’ose toujours pas lui avouer ses sentiments, et Yuka va monter sur le ring pour un tournoi au cours duquel sa carrière pourrait prendre son envol. La deuxième partie du volume nous retrace le parcours de cette dernière, de sa découverte du free-fight à aujourd’hui. Le début est donc assez typique pour un shôjo avec l’ami d’enfance en amoureux secret, tandis que la suite se montre plus profonde et mélancolique avec un portrait de lycéenne timide et maladroite qui se cherche et se trouve grâce au sport. Toujours dans la justesse, les émotions ressortent parfaitement et on ne peut que s’attacher à ces deux charmantes jeunes filles. Par ailleurs, les graphismes sont très agréables avec un style qui rappellera parfois celui de Mari Okazaki (Complément affectif,…) surtout dans la disposition des cases et la mise en scène. Les promesses du volume précédent sont tenues et il nous tarde de lire la suite.