L'histoire :
La mère de Michiko ne retrouve plus ses chaussures à talon et se demande où elles ont bien pu passer. En fait, c’est sa fille qui les a empruntées pour s’entraîner à marcher avec des chaussures plus féminines. Hélas, en plus de lui faire extrêmement mal au pied, les talons de huit centimètres accentuent sa grande taille et Michiko ressent encore plus le regard étonné des passants. Aussi, elle décide de finir en basket le trajet jusqu’à l’agence, où elle se fait une fois de plus gronder par Tago. Puis, la jeune fille est envoyée à son prochain travail et découvre avec horreur qu’elle doit porter un costume ridicule pour distribuer des prospectus. Malgré les protestations de la demoiselle, Tago la force à le faire et ne cesse de lui faire des remarques sur sa posture. Pendant ce temps-là, Mihara demande cinq billets supplémentaires pour son défilé et les prend sur lui en allant à un rendez-vous dans un grand restaurant avec un de ses frères. Là, ce dernier tente de le convaincre de revenir dans le cercle familial et de travailler à l’hôpital. Mais le styliste refuse, à la plus grande incompréhension de son frère…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce deuxième opus, il ne se passe pas grand-chose si ce n’est Michiko qui s’entraîne énormément à défiler et enchaîne les castings en vain. A défaut de faire avancer conséquemment l’intrigue, l’auteur nous montre la lente évolution de la jeune fille dont la motivation varie en dents de scie mais qui, malgré les échecs et les doutes, finit toujours par relever la tête. Par ailleurs, on découvre une autre facette du monde de la mode et des efforts que cela représente pour une jeune fille. Quant à la partie concernant Mihara, celle-ci est un peu moins intéressante mais on apprécie tout de même que son personnage soit approfondi. Les dessins sont toujours tout juste corrects avec les mêmes défauts et qualités que dans le volume précédent : le découpage est vif et intéressant, les décors sont un peu plus présents et travaillés, et le tramage reste simpliste. Ce deuxième volume marque un ralentissement dans l’avancement du l’histoire mais reste tout de même une lecture agréable.