L'histoire :
Riku Amami est l'une des seules personnes à avoir survécu à la contamination des kanshus. Depuis, il fait partie des membres de la Neft, une organisation dont le but est l'élimination des parasites. Ce lycéen a beaucoup de mal à admettre le chantage exercé par Tsukiyoshi, la patronne de l'organisation : en travaillant pour elle, celle-ci lui dévoilera les secrets de la disparition de sa tante Amane. Tsukiyoshi va alors lui laisser le choix et Amami va décider de combattre contre les kanshus en restant avec eux. Il va devoir faire équipe avec l'ancienne partenaire de Takebe, ce dernier s'étant sacrifié pour garder en vie Amami, la dénommée Rena Arisugawa. La jeune fille lui propose alors un duel et ce, afin de décider qui donnera les ordres dans le binôme. Rena déclenche alors son jinki et demande à ce que Riku fasse de même, mais ce dernier ne l'a jamais fait. Elle lui montre alors qu'il suffit de concentrer son attention sur sa main pour l'activer. Amami y arrive assez facilement, permettant ainsi au duel de débuter...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premiers volumes servant de prélude, la série prend son envol avec ce troisième tome. Takebe étant mort pour sauver Amami, ce dernier décide bon gré mal gré de le remplacer au sein de la Neft, cela également pour connaître les secrets de la disparition de sa tante. L'histoire se recentre autour de son héros mais aussi de Rena. Evidemment, l'auteur les réunit en les mettant dans la même classe dès la rentrée et quelle surprise pour Riku que de voir Rena avec une apparence très sérieuse, de quoi confirmer son surnom de Glaçon (dixit ses camarades). Certes, la phase lycée semblait très prévisible mais l'auteur s'en sort assez bien, notamment lors de l'invasion par les kanshus qui ne manquera pas de nous rappeler celle d'Otogi Matsuri (chez Doki-Doki). Les mystères sont nombreux et la croissance de Neene intrigue énormément, à tel point que l'on se demande où le mangaka de Chrno Crusade veut en venir. Ses planches sont très réussies, et son design reste assez classique mais demeure efficace. World Embryo est une série agréable à suivre, un peu violente par moments, plus légère à d'autres, pas foncièrement originale mais maîtrisée.