L'histoire :
En retournant au lycée, Michiru se rend compte que tout le monde parle de la sœur qui a disparu. Bien évidemment, la jeune fille ne peut pas dire ce qu’elle a vu et cette conversation la met un peu mal à l’aise. Puis, une des ses camarades lui donne un cahier avec les cours que la demoiselle a manqué. Michiru est touchée par cette attention et prend alors conscience qu’elle a des amies. Plus tard, la demoiselle retrouve Chika et Shito et les deux jeunes hommes lui demandent où elle compte dormir ce soir. En effet, la jeune fille a quitté son oncle et sa tante subitement, ce qui fait qu’elle n’a pas d’endroit où dormir. Elle leur avoue qu’elle compte dormir dans un hôtel capsule mais les deux jeunes hommes y sont fermement opposés. Ils l’emmènent donc à leur travail pour lui présenter quelqu’un qui pourra la loger. Il s’agit en fait d’une petite fille au look gothique et Michiru est un peu intimidée. La fille l’emmène alors dans un ancien internat-couvent dont la réputation de maison hantée en a fait un lieu craint par tout le monde.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on pouvait s’y attendre, ce deuxième volume est aussi mauvais que son prédécesseur. L’intrigue est toujours aussi mal maîtrisée, les rebondissements sans surprise et les gags ratent leur effet comique. Les personnages se comportent tous de façon caricaturale et stéréotypée, et les deux nouveaux protagonistes sont d’ailleurs des modèles du genre : la jeune fille est habitée par un esprit de nymphomane lesbienne qui peut parler avec les morts (!) et l’ami de Chika est un lycéen surdoué qui accepte de chasser des meurtriers car il s’ennuie dans la vie. Pour ce qui est des graphismes, on constate les mêmes défauts que dans le premier opus : les silhouettes des personnages féminins sont mal proportionnées et les décors font preuve d’une inexistence flagrante. Le tramage est vaguement mieux utilisé mais alourdit régulièrement les cases et le découpage a perdu de son originalité. En bref, le scénario est fade, les personnages creux, les dessins très moyens, et le tout est à la fois navrant et consternant. A éviter…