L'histoire :
Après avoir disparu sans donner de nouvelle pendant quelques temps, Shito revient comme si de rien n’était au pensionnat. Mais, en arrivant devant sa chambre, le jeune homme constate que ses affaires ont bougé de deux millimètres et cela le met de très mauvaise humeur. Se doutant de l’identité du responsable, Shito s’en va mais croise Chika dans un couloir. Sur un ton guilleret, ce dernier lui propose de faire une partie de Uno mais il se fait jeter comme un malpropre. Il en peste encore lorsque deux personnes font soudain irruption : un jeune et bel étranger accompagné d’une petite fille toute mignonne. Il s’agit en fait du père et de la sœur de Chika qui ont décidé de lui faire une surprise. Pendant que ces retrouvailles agitées ont lieu, Shito va retrouver son maître et lui demande des comptes pour l’état dans lequel il a retrouvé sa chambre. Mais, plutôt que de lui répondre, l’homme lui explique que cela ne sert à rien de s’attacher aux gens de Zombie Loan car son destin est de rester seul puisqu’il est un monstre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Beaucoup de changements ont lieu dans ce quatrième volume et pas forcément pour le meilleur. En effet, les personnages principaux ont brusquement changé de caractère, et parfois sans explication : Chika se montre amical envers Shito tandis que celui-ci est devenu sombre et renfrogné. Mais cela n’est rien comparé aux autres surprises que nous a réservées l’auteur. En effet, de nouveau personnages font leur apparition mais, au final, il n’y a en a que très peu à retenir : le cousin de Chika (un zombie qui travaille aussi, comme par hasard, chez Zombie Loan), le nouveau psychopathe qui découpe tout le temps des gens (un médecin aux airs pourtant angéliques) et un membre de la mafia chinoise. Ce dernier est en fait lié à Shito dont on apprend le passé sombre et torturé. Bien que cela serve à apporter un peu de profondeur au personnage, on ne peut que rester consterné par le contenu de ces révélations. Par ailleurs, les dessins laissent toujours à désirer mais on note cependant que les efforts concernant le découpage se poursuivent et que les personnages sont mieux proportionnés. Bref, ce n’est de nouveau pas avec ce tome que Zombie Loan parviendra à nous convaincre.
