L'histoire :
Un tyran dirige depuis quelques années déjà le trône du royaume de Latvania. Cruel et barbare, il tue sans vergogne les sujets qui ne lui plaisent pas ou les saltimbanques qui ne le font pas rire. A ses côtés se trouve Laetitia - la fille du précédent souverain qu'il a tué - qu'il veut absolument convertir à ses charmes. Afin de l'amuser un peu, il demande à ce que soient libérés plusieurs prisonniers. L'un d'eux, capturé peu avant, lance au tyran qu'il est capable de lui faire un tour de magie. Ce jeune homme transforme alors un simple oiseau en un immense dragon et envoie la créature décapiter le tyran. Le magicien n'est pas n'importe qui : il s'agit de Lucas, le fils du roi déchu et donc prince légitime des lieux. Seulement, son apparence a quelque peu changé : il a dorénavant des cornes sur sa tête et la magie a l'air d'être une chose simple à utiliser pour lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Antimagia est un diptyque publié en 2011 au Japon et qui est l’œuvre d'Aiya Kyu. L'histoire met en scène Lucas, un jeune prince qui revient des années après une longue absence dans le royaume de Latvania. L'enfant doux et gentil qu’il était est devenu un garçon sombre et qui manipule la magie comme bien peu. Sa tête est désormais ornée de cornes, tel un démon... Avec un début comme celui-ci, on s'attend à grands mystères et on ne peut pas dire que l'on soit déçu. La narration multiplie les flashbacks et permet de mieux comprendre les événements par lequel est passé Lucas. L'histoire est donc intéressante mais étonnamment, ce premier album n'est pas aussi scotchant qu'escompté. La raison est simple puisque les personnages ne sont pas vraiment attachants. On suit donc le récit sans que le palpitant ne décolle vraiment. Peut être que la suite sera plus réussie de ce côté-là ? L'humour n'est pas non plus toujours très inspiré. Les dessins sont par contre plus réussis. Le character design est efficace et les protagonistes soignés. On regrettera juste le manque de détails dans les décors. Un début correct mais pas transcendant donc.