L'histoire :
Raven a tiré une flèche dans le cœur de Mana qui s’effondre aussitôt. Plutôt que d’aller secourir la demoiselle, Lancelot fonce dans la forêt à la recherche du tireur. Une fois ce dernier retrouvé, le chevalier tente de l’affronter mais, malheureusement, son ennemi déploie ses ailes noires et s’envole au loin. Lancelot retourne donc auprès de Mana : celle-ci n’est visiblement pas blessée mais elle reste inconsciente. Le chevalier la prend alors dans ses bras et l’emmène à cheval. Au bout d’un certain temps, il se met à pleuvoir et c’est alors que Lancelot aperçoit une maison éclairée. Il décide de s’y rendre pour y demander l’hospice. Le chevalier constate avec surprise que le vieil homme qui lui ouvre la porte est en fait le domestique de Raven. Celui-ci leur apporte néanmoins son aide et annonce à Lancelot qu’il connaît un moyen de soigner Mana : il faut aller cueillir une plante spéciale appelée « herbe de l’arc-en-ciel lunaire ». De plus, le domestique exige de garder la bague de lazulite. A contrecoeur, le chevalier accepte et part immédiatement en quête de la plante.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, la narration est maladroite et on a régulièrement du mal à saisir ce qu’il se passe. En effet, les divers transitions et flash-back sont mal mis en scène, ce qui fait qu’on doit s’accrocher pour suivre : parfois, il faut même revenir en arrière pour essayer de comprendre tellement on est perdu. De plus, les personnages sont trop naïfs et ont des comportements trop stéréotypés, tandis que d’autres occupent des chapitres alors qu’ils sont complètement inutiles ; du coup, on a du mal à s’attacher à eux. Par ailleurs, l’intrigue avance très légèrement et, au final, il ne se passe pas grand-chose de vraiment intéressant. En revanche, on note une légère amélioration des graphismes même si les gros défauts sont encore là (notamment le manque de finitions et le choix du tramage). Ce deuxième volume se montre donc aussi peu convaincant que le premier, ce qui nous laisse craindre que la suite ne sera guère mieux.