L'histoire :
Mana s’est vue sauvée de la noyade par Chihiro mais, surprise par la réaction de celui-ci, elle ne pu s’empêcher de lui mettre une gifle. Depuis, la confusion règne dans la tête de la jeune fille qui s’est rendue auprès de Lancelot afin de lui parler des problèmes qu’elle rencontre avec celui qui est son ami d’enfance. Elle lui avoue même avoir acheté un cadeau pour l’anniversaire de Chihiro mais, à cause de sa réaction, il est désormais impossible pour elle de le lui donner. Devant sa confusion, Lancelot reste muet. Mana décide alors de lui avouer ses sentiments et lui déclare sa flamme, malgré le fait qu’elle sache qu’il est amoureux de Guenièvre. Déstabilisé, Lancelot ne se braque pas et la réconforte comme il peut. Il lui annonce même qu’il ne peut pas l’empêcher de l’aimer. Chihiro est quant à lui dans sa chambre : Kazumi est venue lui dire que tout le monde veut lui souhaiter un bon anniversaire, et elle également. Elle lui tend alors un cadeau que Chihiro finit par accepter en lui proposant de boire un peu. Tous les deux commencent alors à boire sur le balcon, quand Chihiro se rapproche de la jeune fille et se penche légèrement…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
At Laz Meridian est une série mêlant romance et fantastique. Certes, pour ce dernier, l’aspect est peu prononcé et sert surtout de décorum à l’histoire. Nous suivons depuis déjà trois tomes les péripéties de Mana, une jeune fille qui, le jour où elle reçut une bague de Chihiro (son ami d’enfance), fut capable de voyager entre son univers et celui d’Avalon. Une fois là-bas, elle y fit la rencontre du beau et charmant Lancelot du Lac avec qui elle sympathisa fissa. Avec un synopsis comme celui-ci, on aurait pu croire que la série serait intéressante, pourtant ce n’est pas le cas. L’auteur gâche son récit à cause d’une narration lourde, les flash-back ne sont pas très clairs et on a aussi du mal à comprendre certains rebondissements : le titre manque donc clairement de lisibilité. Durant la lecture, un sentiment horrible fait même son apparition : l’ennui ! Il est d’autant plus dommage que l’ensemble pouvait être très prometteur. Heureusement, les dessins ne sont pas aussi confus (quoique) et le design des protagonistes, qui a beau être typique du genre, est effectué avec une certaine efficacité. On regrettera également l’absence de décors sur la quasi-totalité des cases ! Vous l’aurez compris, At Laz Meridian est une série dispensable qui, malgré ses couvertures plutôt réussies, ne présente guère d’intérêt, hormis peut être pour celles (et ceux) qui sont en manque de shôjos, mais le genre dispose déjà d’indispensables, non ?