L'histoire :
Mana est au-dessus de la scène, au niveau des projecteurs, et assiste malgré elle à la répétition de piano de Chihiro et Isuzu. Cette dernière demande au jeune homme s’il éprouvait des sentiments pour Mana lorsqu’ils étaient plus jeunes mais, plutôt que de répondre, celui-ci détourne la conversation en lui demandant si elle savait qu’Ei’ichi était fou d’elle. Isuzu lui confie alors qu’elle le savait déjà et que cela dure depuis qu’ils sont enfants. Seulement, elle fait semblant de ne pas le remarquer car, en plus de leur différence de taille, un autre problème dérange la demoiselle : Ei’ichi s’est toujours mêlé de sa vie et, même si c’est par amour, Isuzu se sent étouffée. Chihiro la trouve un peu dure mais se montre soulagé quand Isuzu lui fait remarquer qu’elle trouve qu’Ei’ichi a grandi en s’occupant un peu de ses goûts à lui. Tout à coup, une odeur de fumée se fait sentir : Chihiro envoie Isuzu chercher des secours et, pendant ce temps-là, va voir au niveau des projecteurs car il a entendu quelqu’un crier. Là, il aperçoit Mana : la demoiselle est juste au-dessus d’un projecteur en feu. Chihiro va alors tenter de surmonter sa peur du feu pour sauver celle qu’il aime sans oser l’avouer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que la narration se soit légèrement améliorée (on saisit mieux l’enchaînement des évènements), l’histoire n’arrive toujours pas à convaincre. Tout d’abord, l’intrigue n’est toujours pas palpitante et se contente de tourner autour de Mana et de ses questionnements intérieurs (pourquoi mon cœur palpite quand Chihiro dit la vérité alors que j’aime Lancelot ? A qui puis-je confier mon secret ?). Certes, il se passe quelques rebondissements importants (comme le retour à Avalon de deux personnages ainsi que l’arrivée de l’ex de Chihiro) mais cela n’est hélas pas suffisant pour convaincre. Toujours en phase avec la légende du roi Arthur, on assiste cette fois à la révélation des identités de Merlin et de la fée Morgane mais cela manque encore une fois de surprise. De plus, les graphismes sont trop moyens pour aider à faire passer l’ensemble : bien que le découpage soit dynamique et l’espace des planches bien occupé, les personnages ont beaucoup de mal à faire passer les émotions. Bref, un volume de plus qui déçoit pour une série qui ne fait que confirmer son inutilité.