L'histoire :
Prévenue par Nanasé que la rencontre avec son frère serait marquante à plus d’un titre, Atori est véritablement surprise quand elle le voit arriver sur le dos d’un scorpion géant. La jeune chasseuse de créatures sort d’emblée son épée car, en voyant son frère, elle comprend immédiatement que le combat est inéluctable. Tobari, quant à lui, est prêt et voit sa sœur courir sur son monstre de transport pour l’attaquer. Leurs épées s’entrechoquent mais, à cause du scorpion, Atori est repoussée. Nanasé lui annonce alors s’occuper de cette créature pendant qu’elle pourra se battre pleinement avec son frère. Leur duel est rude et Tobari lui propose même de partager le trône du Tenshu si elle s’allie à lui. Cette proposition est bien évidemment repoussée illico et Atori réussit à planter son sabre dans le bras de son frère. Une voix se fait alors entendre, lui sommant de découper Tobari en de multiples morceaux et Nanasé annonce à Atori qu’il est possédé. Pour qu’il redevienne lui-même, la jeune hybride devra l’éliminer mais, pour le moment, le temps presse car une véritable vague de démons a fait son apparition...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après six volumes pleins de combats et de révélations, la série s’achève dans ce septième opus riche en surprises. Alors que les démons s’apprêtent à arriver dans le monde des humains, Atori se retrouve en face de son frère Tobari et, à partir de là, l’histoire ne cesse de s’emballer. C’est alors beaucoup d’actions, de combats et des rebondissements en pagaille. Le mangaka a su conclure son histoire de façon très punchy et reste dans la lignée de ce qu’il a proposé depuis le début. Certes, le récit est au final très inspiré par YuYu Hakusho (chez Kana) mais n’en est pas moins sympathique. Signalons tout de même que, dans ce volet, l’humour n’a pas vraiment sa place, la faute à l’intensité du récit. Par contre, toujours aussi réussis, les dessins de Takuya Tashjiro conservent cet aspect nerveux lors des séquences de combat. Certaines planches sont en outre assez impressionnantes comme celles mettant en scène les personnages pétrifiés. Que celles et ceux qui ont apprécié ce titre depuis le début se rassurent, cet ultime épisode est à la hauteur de leurs attentes et n’est absolument pas bâclé, contrairement à certaines séries dont Atori s’est inspirée.