L'histoire de la série :
Aya Kisaragi, 27 ans, est une jeune femme travaillant en free lance pour la société Food Project en tant que conseillère culinaire. La plupart du temps, elle se voit assistée dans ses missions par Komaï Ippeï, 23 ans, un stagiaire volontaire mais inexpérimenté. Tous les deux vont devoir faire retrouver les lettres de noblesse perdues par certains restaurateurs ou encore lutter contre les grands groupes alimentaires.
L'histoire :
En faisant prétendument ses courses, notre duo de conseillers découvre qu’une viande vendue dans un supermarché n’a pas les bonnes étiquettes de consommation. Rendus dans le bureau du directeur, celui-ci leur avoue qu’il s’agit d’une pratique courante dans le milieu et lui donne un pot de vin. Seulement, Aya avait ouvert le micro du supermarché, faisant ainsi profiter tout le monde de leur conversation, ce qui provoque une indignation générale. Rentré au siège de Food Project, Ippeï est dithyrambique sur Aya, mais son patron lui confie alors que son comportement est dû au fait qu’elle avait été engagée par un concurrent ayant les mêmes pratiques. Le jeune conseiller n’en revient pas et, lorsque son supérieur lui confie une mission en solo, celui-ci ne sait pas s’il doit être emballé ou non. Un restaurant voudrait servir des repas sans pour autant servir d’alcool car le frère de la propriétaire, qui n’est autre que le chef, sort d’une cure de sevrage. La tâche est ardue et, au bout d’un moment, Ippeï passe voir Aya pour lui demander des conseils. Celle-ci accepte de l’accompagner dans le restaurant, mais seules quelques minutes passent avant qu’elle ne conseille à la propriétaire de vendre son restaurant…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Revoici notre conseillère culinaire préférée ! Après un premier tome sympathique, la série continue sur sa lancée en développant un peu plus les personnages et les histoires. D’ailleurs, seulement deux histoires principales composent la trame de celui-ci. Le scénario est plus marquant et plus travaillé, permettant de réellement comprendre les différentes facettes de cette profession dans la seconde partie, notamment en ce qui concerne la pression des grands groupes industrielles alimentaires faisant la pluie et le beau temps ! L’innovation et la simplicité sont souvent les qualités que mettent en avant les mangakas pour bien signifier que l’importance est le goût et non pas la présentation. Les aliments sont souvent magnifiés par le trait fin de Saburô Ishikawa, pouvant rappeler par moment celui de Naoki Urusawa (Monster chez Kana, 20th Century Boys chez Panini). Inclure quelques recettes de cuisine « pour les nuls » est une bonne idée et vient compléter une bonne impression générale. Aya conseillère culinaire est un titre frais qui gagne en personnalité au fur et à mesure des pages, ce qui en fait une lecture agréable pour tous les amoureux des plaisirs de la table.