L'histoire :
C’est la veille de Noël, jour consacré aux amoureux au Japon, et Yûtaro demande à Atchako de l’accompagner faire du shopping. Ensemble, ils font les boutiques sans se douter que les pure lovers les ont pris en filature. Ceux-ci sont d’ailleurs rejoints par Bambina, déguisée en renne pour l’occasion, et les garçons expliquent la situation à la déesse : ils sont persuadés que Yûtaro est amoureux d’Atchako et qu’il va se déclarer ce soir. En y repensant, cela fait quelques jours que Bambina trouve que le garçon a un comportement étrange et cela lui semble être l’explication la plus logique. Pendant ce temps-là, Yûtaro et Atchako évoquent leurs souvenirs d’enfance et ils en viennent alors à parler de Kiyoharu. A cause d’une discussion qu’elle a eue un peu plus tôt avec ses copines, Atchako pense que c’est un moyen détourné pour Yûtaro de savoir si elle a des sentiments pour lui. Elle lui explique alors qu’elle ne l’avait jamais considéré de cette manière : le jeune homme est un peu vexé et Bambina les observe de loin d’un air contrarié…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les premières pages sont un peu décevantes puisque les situations s’enchaînent sans lien apparent et sans faire vraiment avancer l’histoire non plus. Il faut attendre l’arrivée de Benten, une autre déesse aux charmes certains, pour que l’intrigue décolle enfin et que Yûtaro et Bambina soient confrontés à leurs sentiments. Pour ne pas verser complètement dans le shôjo à l’eau de rose, les gags sont présents tout au long du volume pour une lecture aussi agréable à lire qu’à regarder. En effet, les graphismes mettent parfaitement en valeur les personnages féminins (il y a d’ailleurs beaucoup de fan-service) et l’ensemble est plutôt bien soigné : découpage dynamique mais assez académique, une quantité correcte de décors, un tramage omniprésent et des personnages très expressifs. Pour savoir si Yûtaro va voir son vœu de coucher avec Bambina se réaliser, il n’y a qu’un seul moyen : lire cette trilogie sympathique et sans prétention.