L'histoire de la série :
Taï est un jeune garçon qui, suite au décès de sa mère orchestré par son assistant, va tout faire pour la venger. En effet, Kyogoku est un arriviste qui a créé une drogue basée sur une rose bleue. L’appelant Katon, il va la distribuer dans toute la ville et la quasi-totalité de la population va devenir dépendante de celle-ci, nommant ainsi gouverneur de Tomatoh l’instigateur de ce projet. Avec ses deux amis, Taï va faire la rencontre d’Ebisu, une journaliste venue à la rencontre de l’équipe dirigeant la ville. Mais à peine est-elle arrivée qu’elle y trouve mafieux et proxénètes. Rejoignant les enfants dans leur fuite, ils décideront tous ensemble de se rebeller contre la dictature en place.
L'histoire :
Ayant réussi à prendre la fuite, nos quatre amis vont passer par les égouts pour essayer d’arriver à la mairie afin de reprendre l’appareil photo auquel tient sentimentalement Ebisu. Taï ouvre les passages dits secrets et fait appeler un certain Fukusuke aux habitants des souterrains. Seulement, une ombre suit notre groupe qui ne la repère pas pour autant. Débarque alors l’intéressé sur une machine gigantesque lui servant à creuser des tunnels. Celui-ci accepte de les guider jusqu’à l’entrée souterraine de la mairie en échange de piles alcalines. Sur le chemin, il leur montre un trou dans la paroi à travers lequel on aperçoit une usine clandestine fabriquant le Katon. L’ombre les suivant se rapproche alors et se dévoile au grand jour. Un homme nommé Daikichi montre sa plaque de police et annonce vouloir les aider, étant donné qu’il est probablement un des seuls dans le commissariat à ne pas consommer de drogues. Ebisu profite de son appareil photo de rechange pour immortaliser la production. Daikichi leur demande leur confiance, Ebisu accepte de lui confier la carte mémoire de son appareil afin d’annihiler le trafic. Seulement, la photo prise quelques secondes plus tôt a attiré le regard des surveillants de l’usine….
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de ce diptyque orchestré par Yûkô Osada. Cette série est sa première à atteindre nos rivages et il convient de dire qu’elle a bien fait. Frais, rythmé et drôle, ce C [si :] est une réjouissance visuelle dans un style où le SD côtoie les dessins plus standards. Le trait fin et dynamique de l’auteur permet des enchaînements rapides lors des scènes d’actions qui, bien que nombreuses, ne paraissent jamais confuses. La ville étant particulièrement délabrée, le passage dans les égouts semblait un passage obligé, mais le mangaka a évité le piège d’y rester trop longtemps. Un peu à la manière des films d’actions où un décor doit changer très vite, ce manga propose lui aussi le même genre d’approche. Le scénario a beau être simple, il n’est pas simpliste non plus ! Ce genre de mangas a d’habitude tendance à s’étendre sur de trop nombreux tomes, provoquant ainsi une lassitude certaine chez les lecteurs. Ce n’est pas le cas ici car les deux tomes composant cette série se suffisent, même si l’on aurait aimé découvrir un peu plus cet auteur inconnu jusqu’alors et qui promet déjà énormément.