L'histoire :
Swallow vaincu, Heito a pu obtenir de son adversaire des informations sur Progress. Ce dernier aurait conservé le corps de Hiroko, la femme d’Heito, afin de la ramener à la vie, et il se trouverait à quelques kilomètres de là. De son côté, Ray, le petit garçon, a fouillé les ruines du colosseum, qui fut détruit suite au combat entre Swallow et Heito, et a retrouvé la mallette contenant les deux bras mécaniques. En les ramenant à Heito, il s’attend à ce que ce dernier le repousse comme la dernière fois où ils se sont vus. Cependant, Heito s’excuse et le prend dans ses bras, avant de repartir. Le professeur Becker ne veut absolument pas rater ce combat entre Zethmos et Elethtros. Seulement, ce dernier n’aura pas l’occasion d’y assister puisque, lorsqu’il arrive aux abords de la forêt où Progress se cache, il se fait attaquer par de nombreux animaux mais aussi par des arbres. A son arrivée, Heito trouve le professeur mort et entend la voix de Progress l’inviter à pénétrer dans la forêt. Les arbres s’écartent alors et lui ouvrent un chemin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La vengeance de Heito touche enfin à sa fin dans cet ultime album de Dämons ! Pour rappel, Hideyuki Yonehara, le mangaka de Full ahead ! Coco a revisité dans ce titre une histoire courte d’Osamu Tezuka. On y retrouve un héros dépourvu de bras (pour d’obscures raisons) et qui s’en voit octroyer deux nouveaux, mécaniques, qu’il fait fonctionner grâce à une énergie provenant de la haine qu’il dégage pour ceux qui l’ont laissé dans un tel état. Depuis plusieurs opus, seul Progress avait réussi à résister à la vengeance sanglante et brutale d’Heito. Cette fois-ci, les deux anciens amis se livrent un combat à la dimension épique. Les pouvoirs de Progress sont si puissants qu’il se métamorphose en un être qui n’est pas sans rappeler la forme de certains boss de fin des jeux vidéo Final Fantasy (Sephiroth ou Kuja, notamment). Si la conclusion reste assez classique, l’histoire se déroule à cent à l’heure et n’aura pas eu le temps de lasser. Le mangaka réalise en outre des dessins toujours aussi soignés et qui sont sur certaines planches carrément impressionnants. Dämons se termine donc plutôt bien, ce qui est loin d’être le cas de beaucoup de mangas.