L'histoire :
Les inspecteurs de Scotland Yard constatent que de plus en plus de cadavres sont retrouvés en ce moment. L’un d’entre eux décide d’aller à la paroisse du coin pour parler un peu avec la nonne Meg d’étranges caractères trouvés sur les lieux des crimes. Celle-ci ne semble pas savoir quoi que ce soit mais, une fois l’inspecteur parti, une jeune fille nommée Angela arrive et lui annonce alors que quelqu’un doit avoir besoin d’elles. Meg part donc enquêter auprès d’un certain professeur dont l’inspecteur avait mentionné le nom durant leur conversation. Celui-ci est chercheur et a trouvé l’origine des caractères, mais une petite fille vient interrompre leur entretien. Le professeur la reconduit dans sa chambre, prétextant que sa fille est malade, et, en revenant, demande confirmation auprès de Meg que les nonnes sont là pour sauver des vies. A ces mots, la jeune file s’évanouit, visiblement empoisonnée par le thé qu’elle dégustait quelques instants auparavant. Lorsque Meg reprend connaissance, elle se trouve allongée sur une table et voit à ses côtés la petite fille en train de subir une perfusion. Le professeur se retourne alors vers la nonne, avec un couteau à la main…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Danzaisha est une série composée de six tomes et est l’œuvre d’Ei Itô, une mangaka plus connue pour ses créations érotiques que pour ses récits d’aventure. Ce premier tome est assez surprenant et mélange diverses influences. Les dessins sont un des principaux points forts du récit : fins, détaillés, ceux-ci nous rappellent quelque peu Gunslinger Girl (chez Asuka). L’univers sombre proposé par la capitale anglaise nous fait aussi penser à D.Gray-Man (chez Glénat) surtout par l’ambiance gothique commune aux deux séries. La différence principale avec les références précitées est que Danzaisha est un titre beaucoup plus violent, parfois à la limite du gore : les combats menés par Angela sont très violents et les membres et viscères sont souvent de sortie. L’histoire est, certes, un peu classique pour le moment mais l’on ressent de grandes qualités à sa lecture : la narration est vive et les rebondissements nombreux. A signaler que l’auteur se complaît dans une violence morale des plus éprouvantes, ce qui n’en fera pas un titre adapté à toutes les mirettes. Pour un premier essai dans un style plus classique, Ei Itô réussit plutôt bien son examen de passage avec ce premier tome de qualité !