L'histoire :
Depuis que Meg et Angela sont en Allemagne, celles-ci n’ont jamais pris le temps de se balader un peu en ville. Non loin d’elles, des cris proviennent de la foule : une gitane et sa petite sœur se font rosser par des brigands qui leur réclament de l’argent. Meg intervient et rappelle quelle conduite il faut avoir si l’on espère aller au paradis. En remerciement, les deux roms les invitent dans leur camp et leurs dévoilent leur spectacle où musique et danse sont liés. Un vieil homme vient alors à leur rencontre, qui prétend être le responsable de cette zone de la ville. Au vu des dettes générées par les deux sœurs, celui-ci annonce avoir quelque chose à proposer pour les annuler et qu’il n’est en rien contre le paiement en nature. Vu que la jeune femme accepte de l’accompagner, la plus jeune passe sa journée avec Meg et Angela avant de retrouver sa sœur dans l’une des rues de la ville. Curieusement, cette dernière semble avoir des marques de lutte sur tout le corps mais fait mine que tout va bien. Un peu plus tard, Meg et Angela reçoivent la visite de la petite gitane : elle leur demande de l’aider car sa sœur a disparu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous découvrons dans ce tome une première partie décrivant la rencontre de Meg et Angela avec deux sœurs gitanes, puis une seconde qui est plus originale puisqu’elle ne met pas en vedette les deux jeunes filles mais Edward et Hisame dans une enquête assez étrange où il croiseront un être mythique, Ondine. Puis, le dernier tiers du récit ramène enfin sur le devant de la scène Gilles de Rais. Le récit avance à grandes enjambées à l’arrivée du grand méchant et annonce la dernière ligne droite de la série. Plus celle-ci progresse, plus on a l’impression de suivre une version lolita goth de Fullmetal Alchemist (Kurokawa) : difficile d’imaginer le contraire lorsque l’on voit la prolifération de personnages féminins. L’ambiance n’y est pas totalement étrangère non plus puisque certains aspects sont assez similaires, notamment dans l’utilisation de la violence. Au niveau des dessins, Itô Ei ne nous déçoit pas : les planches sont détaillées et l’ensemble est très soigné. Ce nouveau tome confirme la bonne forme de ce titre, et l’opposition prochaine entre Gilles de Rais et Meg ou Angela s’annonce d’ores et déjà comme passionnant. Vite, la suite !
