L'histoire :
Cendrillon affronte Raiponce en haut d’un immeuble désaffecté et il a clairement l’avantage sur son adversaire qu’il fait chuter. Toutefois, Raiponce n’atteint pas le sol car Yûma ouvre le grimoire pour l’y sceller. Même si Cendrillon ne semble pas plus emballé que cela par sa victoire, Yûma se montre satisfait par le travail de son valet. Le lendemain en classe, les élèves reçoivent leur note au contrôle d’anglais. Comme à son habitude, Yûma a eu la note maximale. Otogi est déçu car il a obtenu un score moyen alors qu’il avait révisé avec Yûma pour ce test. A la pause, Yûma sourit en découvrant la note d’Otogi avant de se montrer très désagréable avec celui-ci. Lorsque vient l’heure du déjeuner, Otogi part s’isoler sur le toit de l‘école et se met à déprimer : il devrait être content que ce soit Yûma qui ait récupéré le grimoire mais ressent pourtant un énorme vide...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’ouvrant sur Yûma qui scelle un Märchen avant de dénigrer Otogi, ce deuxième volume donne rapidement le ton (tonique mais triste) et ne chôme pas un instant. Ainsi, on a le droit aux révélations sur le passé sombre et tragique des personnages (solitude pour Otogi, larbin pour Hiyori, mère méchante pour Blanche-Neige...) et, si quelques zones d’ombre subsistent encore, il est indéniable que ces informations rendent tout ce petit monde encore plus attachant et donnent un peu plus de profondeur au tout. Pour autant, le récit ne s’abandonne pas au pathos et les personnages vont de l’avant, donnant lieu à divers combats assez intenses, des trahisons inattendues (à quelques exceptions près) et la création de nouveaux liens. Le programme est donc assez chargé et les graphismes, riches en dynamisme, font honneur à la vivacité générale. En outre, les personnages sont toujours aussi charmants et ont une large palette d’expressions et de mimiques. Ce deuxième opus est donc à la hauteur de nos attentes et on compte sur le suivant - et dernier - pour faire de même.