L'histoire :
Durant de nombreux siècles, les ressources énergétiques se sont épuisées, provoquant un essoufflement de la civilisation. Pourtant, l'humanité va retrouver le sourire puisque va être découvert un nouveau type d'énergie appelée Sephiroth. Seulement, une entreprise va rapidement devenir leader de ce marché : la Merkabah… Dans une forêt, une femme et une jeune fille sont poursuivies par des militaires qui n'hésitent pas à tirer sur elles avec des obus. Une fois tenues en joue par les militaires, les deux fuyardes ne savent plus quoi faire et voient tout d'un coup un jeune homme sortir des fourrés et détruire le tank en un tir. Celui-ci leur dit ensuite de lâcher leurs armes et qu’il les laissera s'enfuir. Il n'a même pas le temps de se présenter qu'arrivent d'autres hommes armés mais, cette fois-ci, il s'agit des amis des jeunes femmes, des révolutionnaires. Cela tombe plutôt bien car le sauveur n'est autre que Sey Eugene, un des criminels les plus recherchés par les sheikyners, la milice de la Merkabah...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Réalisée en 1999 par Hajime Yamamura, Embryon Road est une série composée de 7 tomes. Celle-ci est la seconde de l’auteur à atteindre nos latitudes puisque nous connaissions déjà Kamunagara (chez Doki Doki). Dans cette nouvelle série, nous découvrons que l'humanité a épuisé ses ressources énergétiques et a commencé à voir sa civilisation péricliter, les frontières n'existant même plus. C'est donc le parcours d'un jeune homme appelé Sey Eugene que nous suivons, parti à la recherche de sa mère au sein d'un monde opposant miliciens et révolutionnaires. Malgré un ensemble mettant un peu trop de temps à se mettre en place, l'histoire est accrocheuse et nous promet quelques grandes séquences. Concernant le visuel, celui-ci est assez particulier, assez fin, détaillé par endroits et le résultat ne peut laisser indifférent : on accroche ou pas du tout au style du mangaka et surtout à la façon dont il dessine les visages. Ambitieux et un peu maladroit, ce premier tome n'en demeure pas moins fort prometteur, à suivre...