L'histoire de la série :
Taba Yoichi est un jeune homme qui vient de rentrer dans la Kagura Security, une agence dirigée par Yuka Kikushima. Son travail va consister à capturer des ectoplasmes qui ont la capacité de contrôler des programmes informatiques et prennent l’apparence d’humains ou de chats. Pour arriver à remplir ses missions, Yoichi va être accompagné d’une équipe d’experts en différents domaines, composée exclusivement de filles…
L'histoire :
Depuis que l’agence Kagura exécute quelques unes de ses missions avec l’unité spéciale du ministère de la santé publique, les Hounds, les félins ont du mouron à se faire. Narusawa court ainsi dans un des sous-sols d’un immeuble et se voit donner pour ordre de capturer les membres de Kagura si ceux-ci posent problème. Près d’un véhicule, la militaire aperçoit un mouvement et dirige son arme vers cet endroit. Il s’agit en fait de Yoichi qui fuit un félin. Tous deux repartent ensemble et se dirigent vers une des sorties où une voiture bouche le passage. De l’essence est en quantité à même le sol, ce qui étonne Narusawa. Yoichi déclenche son ordinateur et les explosions qui vont avec au moment où le félin se trouve à leur niveau. La mission achevée, le capitaine des Hounds se prend la tête avec Kikushima, et ce pour une raison très simple : l’agence Kagura n’a aucune stratégie pour arrêter les félins ! Yoichi en profite pour se diriger vers Narusawa et lui propose de se revoir en dehors du cadre du travail…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Akihiro Itô est un mangaka extrêmement productif, menant de front deux séries populaires : Wilderness (chez Pika) et Geobreeders (chez Bamboo). Points communs aux deux titres : de l’action, des explosions et des armes ! Arrivant au tome 10, Geobreeders nous fournit une formule savamment usée, qualitative mais de moins en moins originale. Ainsi, après une mission en commun entre l’agence Kagura et les Hounds, nous suivons Maya en proie à une véritable chasse au félin ! Haletante, cette phase n’en est pas moins classique pour la série. C’est véritablement le seul bémol que l‘on peut trouver à ce stade de l’histoire, car les révélations se diluent savamment tout au long des chapitres. Les dessins sont fins, détaillés, parfois un peu confus lors des phases d’explosions qui sont présentes en grande quantité. A l’instar du précédent tome, Geobreeders continue sur son rythme survolté sans nous laisser un seul temps mort et nous rappelle forcément les films de John Woo avec lesquels la série partage un sens du divertissement important, parfois au détriment de l’originalité.