L'histoire :
Le développement du projet de jeu « Desperate High school » poursuit son cours mais, pour Taiyo, il est toujours possible d’améliorer leur création. Il présente notamment une liste de choses à modifier mais qui, pour Tenkawa et Hanagumi, ne se justifient pas un instant. Pire, Solidus exige même qu’une démo jouable soit présentée lors du prochain Solidus Works Convention. Mais Taiyo n’accepte pas de développer une version d’essai si elle ne reflète pas totalement le produit. Tenkawa attend patiemment que le développeur termine et lui explique qu’il n’a pas le choix et que s’il n’accepte pas de se plier à sa décision, il sera débarqué. Le soir venu, Tsukiyama reçoit un appel : Taiyo a fait un malaise et se trouve à l’hôpital. Le docteur confie à la jeune femme que son petit ami mais aussi subordonné souffre de manque de sommeil et que s’il ne lâche pas un peu du lest durant les prochains jours, il sera sûrement de retour à l’hôpital rapidement. De retour au bureau, Taiyo a l'air plus détendu mais ceci n'est qu'une façade puisqu'il est progressivement en train de perdre ses esprits...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que les précédents volets de Giga Tokyo Toybox étaient sortis de manière très rapprochée, ce cinquième opus aura su se faire attendre. Le duo d’auteurs Takahiro Ozawa et Seo Asako, réunis sous la bannière Ume, raconte toujours le développement du nouveau jeu vidéo créé par Taiyo et son studio G3 mais en collaboration avec un autre développeur et pour le compte de Solidus Works. Si jusqu’ici, les lecteurs ont pu suivre l’élaboration d’un jeu vidéo sous divers aspects, dans ce volume ils découvriront l’un des nombreux travers dans lesquels les créateurs d’œuvres vidéo-ludiques peuvent tomber. Ainsi, Taiyo est totalement surmené et, pire encore, commence à perdre petit à petit toute raison. Son perfectionnisme le forçant à créer un titre parfait, il ne se rend pas compte qu’il se met progressivement tout le monde à dos. Bien vu, le scénario s’articule cette fois-ci autours des relations entre les personnages et le passé assez sombre de Taiyo a l’air de refaire surface. Toujours aussi intéressant, le récit multiplie comme à l’accoutumée les références aux jeux vidéo mais a cet incroyable avantage d’être parfaitement compréhensible pour le novice ou l’amateur (selon le niveau de difficulté). Une série vraiment indispensable pour qui aime le jeu vidéo dans son ensemble.