L'histoire :
La secrétaire particulière de Sensui, Shinako, est partie en Allemagne pour enquêter sur Adenauer, l'émissaire de Solidus Works qui se mêle des développements des jeux. Elle découvre que son fils a été tué lors d'une fusillade dans son lycée : le tireur aurait admis dans une lettre que c'était un jeu vidéo qui avait incité son acte. Au studio G3, la plupart des employés attendent avec impatience les résultats du Solidus Check, un compte-rendu énumérant la solvabilité du projet. Recevant l'appel annonciateur, Tsukiyama est déçue car une partie du jeu ne convient pas à Solidus Works. Partant retrouver Suda et Adenauer pour connaître exactement le problème, la jeune gestionnaire de G3 se fait accompagner par Taiyo. En arrivant, ils constatent que Hanako, l'autre chef du projet, a l'air de baisser les bras. Eux aussi écoutent alors les reproches formulés à l'encontre de leur jeu mais Taiyo sourit. Il pense pouvoir trouver une solution mais cela semble difficile puisque reprogrammer le jeu signifierait qu'il ne serait pas jouable lors du prochain salon de jeu vidéo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Giga Tokyo Toybox continue de maintenir les lecteurs en haleine avec ce nouveau volet très intéressant. Dévoilant toujours les différentes étapes de développement d'un jeu vidéo, le duo d'auteurs Ume enrichit son récit de plusieurs trames. Ainsi, dès le début de l'album, on en apprend un peu plus sur l'énigmatique et effrayant Adenauer. Celui-ci aurait vu son fils mourir à cause d’un jeu vidéo et ce, de manière plus ou moins directe. Quel est donc son objectif final ? En veut-il à Sensui ? Au studio G3 ? Ce volet n'est certes pas là pour le dire mais dissémine ici et là quelques menus indices. Pour la première fois depuis le début de la saga Toybox (à savoir Tokyo Toybox> et Giga Tokyo Toybox), les lecteurs pourront assister à un salon de jeu vidéo et à la pression que peut générer un tel événement chez des développeurs. Toujours aussi intéressant, le scénario ne lasse pas et l'envie de lire la suite est une fois encore très présente ! Les dessins sont toujours aussi réguliers et agréables, ce qui fait de ce sixième opus une lecture toujours aussi conseillée.