L'histoire :
Le Japon est aux urnes. Les électeurs doivent faire leur choix et le grand favori est le parti démocrate-libéral. L'une de leur grande marotte est le changement de la loi sur la pédopornographie. Avec cette nouvelle donne, les différents protagonistes de jeux vidéo peuvent voir leur création être censurée... Pendant ce temps, Suda annonce à Taiyo et à son équipe les résultats des tests sur leur jeu Desperate High School. Le minimum de points est obtenu, ce qui signifie que le développement du jeu pourra aller à son terme. Ce que ne savent pas Taiyo et les autres, c'est qu'Adenauer-Usabe - l'un des agents du cabinet d'audit de Solidus - a tout fait pour les faire échouer. C'est revanchard qu'il poursuit ses inspections, avec l'objectif de mettre dehors Sensui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les tensions et les secrets du développement d'un jeu vidéo n'ont plus aucun secret pour les lecteurs de Giga Tokyo Toybox. Partie sur d'excellentes bases, la série a connu quelques baisses de forme dernièrement. C'est donc avec une certaine appréhension que l'on zieutait ce huitième volet. D'emblée, on prend connaissance du fait que des domaines aussi flous que la politique peuvent avoir d'énormes incidences sur la création d'un jeu. Les auteurs optent également pour un subtil jeu de manipulation et de complot au sein de Solidus Works. Sensui est sur un siège éjectable, chose incompréhensible pour la figure la plus populaire des éditeurs de jeux vidéo japonais. Un peu comme si Shigeru Miyamoto se faisait licencier de Nintendo... L'histoire est donc bien agitée dans ce nouvel opus et cela fait plaisir. Les craintes se dissipent et nous laissent avec l'envie de suivre cette série plus encore !