L'histoire :
Chez Solidus Works, l'impossible s'est produit avec la prise de pouvoir d'Adenauer qui est passé de la division d'audit interne à la direction de la société de développement de jeux vidéo. Avec l'appui d'hommes politiques, il compte bien changer la face de ce loisir de manière marquante. Une conférence a lieu où doit être annoncé un projet promouvant l'éducation de la nouvelle génération. Bien évidemment, les politiques sont au rendez-vous de celui qui est à présent le leader du plus gros développeur vidéoludique japonais. La conférence débute et, dès le départ, Adenauer met les choses au clair : sa société et le ministère de l'éducation iront de pair dans la création d'un logiciel éducatif... Pendant ce temps, Taiyo est venu au siège de Solidus Works pour déposer la version définitive de « Desperate High School »...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Giga Tokyo Toybox se plaît à dépeindre aux lecteurs l'univers du jeu vidéo de l'intérieur. C'est ainsi que l'on a pu découvrir la création et l'émulsion autour d'un concept puis sa mise en fabrication et les nombreuses difficultés pour atteindre les objectifs. En marge de ces caractères habituels, le duo d'auteurs nous montre également dans cet opus combien la politique peut avoir un rôle néfaste dans le développement d'un tel loisir. Entre les idées préconçues et la volonté d'appliquer à tous des décisions contestables, Giga Tokyo Toybox n'a pas peur d'évoquer ces sujets, même si on aurait apprécié que la série les développe un peu plus. Ce volume explore plutôt la quête vengeresse d'Adenauer contre le jeu vidéo en lui-même et la tête de turc qu'il s'est trouvé en la personne de Taiyo. L'histoire est donc remplie de coups de théâtre. Au niveau des dessins, il n'y a pas grand chose à dire, si ce n'est que la série conserve les qualités entrevues jusqu'ici. Les fans de la série ne seront pas décontenancés et apprécieront d’autant plus cet avant-dernier opus.