L'histoire :
Momoda Momo est une jeune fille de 24 ans qui a quitté sa famille afin de travailler sur Tokyo mais, après plusieurs semaines, ses recherches d’emploi restent infructueuses. Alors que ses candidatures reviennent refusées les unes après les autres, elle reçoit un mail lui annonçant qu’elle est acceptée au Studio G3, une société créatrice de jeux pour téléphones portables mais aussi du fameux « Samouraï Kitchen ». C’est donc enjouée que l’ancienne chômeuse se rend sur son lieu de travail, mais à peine entre-t-elle dans les locaux qu’elle voit un homme allongé sur le sol et en caleçon ! Il s’agit de Taiyo, le chef designer du Studio G3 et, en apprenant que la jeune femme vient officier en tant que game designer, et alors qu’arrive Tsukiyama, la directrice, ils se rendent compte que son embauche est une erreur : ils n’ont pas besoin d’un game designer inexpérimenté mais d’un graphiste professionnel. Tsukiyama laisse alors à Taiyo le soin d’annoncer la nouvelle à Momoda mais celle-ci n’en démord pas : ce travail est sa dernière chance de rester à Tokyo et elle va se battre pour qu’ils la gardent !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici une nouvelle série qui n’en est pas une ! Giga Tokyo Toybox est en fait la suite de Tokyo Toybox, paru il y a quelques mois chez Doki-Doki. Nous retrouvons toute l’équipe du Studio G3 et son florilège de créateurs de jeux vidéos. Si quelques modifications ont été amenées à la série, celles-ci sont mineures : Taiyo a maintenant une coupe de cheveux très courte, Tsukiyama est désormais la directrice du Studio G3, Sensui Izuru est toujours considéré comme le génie du milieu… C’est donc une nouvelle fois au travers du regard d’une personne ne connaissant pas l’univers vidéo ludique que les auteurs nous font suivre l’histoire. Momoka est une forte personnalité et sa motivation provoquera quelques moments très amusants, comme notamment le thème de ses créations, l’exemple parfait étant Crac crac craac, un jeu où il faut casser le talon de jeunes filles un peu vulgaires ! Sous des ressorts humoristiques, le lecteur plonge plus profondément dans un scénario se destinant aussi bien aux fans du genre qu’aux non-initiés, le titre restant très accessible. Les dessins sont soignés, avec notamment des décors fourmillant de nombreuses figurines ou autres détails destinés aux amateurs. Cette seconde série porte plutôt bien son nom car si Tokyo Toybox était vraiment sympa, sa suite s’étalant sur plus de tomes ne peut en être que Giga !