L'histoire :
Taiyo et le studio G3 se mobilisent pour le développement du jeu pour console next-gen nommé SOUP. Alors qu'ils viennent d'assister à la réunion d'information de Sensui, Taiyo convoque ses troupes et leur annonce son idée révolutionnaire : créer un shoot'em up à plusieurs dimensions ! Cette décision en motive certains, notamment Masashi qui espère utiliser la plate-forme de développement SWE de Solidus Works. Seulement la licence coûte beaucoup trop chère pour le petit studio G3 qui doit développer ses propres outils de programmation. Masashi est déçu car il est de renommée que le SWE permet de gagner en temps de développement : il se connecte donc sans aucune autorisation et demande à Solidus Works d'utiliser la version de démo du logiciel. Les jours passent et le développement suit son cours : Masashi progresse très vite mais se retrouve confronté à des bugs inexistants jusqu'ici. Le problème est qu'il ne reste que quelques jours avant de présenter une vidéo de démo du jeu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les séries adaptées de jeux vidéo sont légion, il est plus rare de voir des titres originaux mettant en avant la création en elle-même de l'univers vidéo-ludique. Par le biais de Tokyo Toybox et Giga Tokyo Toybox, le duo Ume (Takahiro Ozawa et Asako Seo) nous fait découvrir l'envers du décor : nous suivons la vie d'un studio de développement (le G3). Dans ce tome, Taiyo et son équipe continuent de travailler sur un jeu devant tourner sur console next-gen, mais le souci est que l'un de ses programmateurs décide de faire bande à part et de travailler sur un logiciel venant de leur concurrent ! Le scénario de ce tome multiplie rebondissements et clins d'oeil aux jeux vidéo. Le récit est mieux rythmé et réussit à être particulièrement captivant. Les dessins sont qui plus est très soignés, aucune case n'est bâclée et l'ensemble se révèle très détaillé. Giga Tokyo Toybox se hisse au niveau des titres devant être une référence absolue pour tout amateur de jeux vidéo, geek ou non.