L'histoire :
Naomasa Sekiya, 56 ans, est tracassé par un gros problème depuis quelques temps : sa fille adorée, Naru, a changé de comportement de manière inexplicable. Ainsi, elle rentre plus tard du collège, se met à sortir le week-end et, surtout, passe beaucoup de temps avec son téléphone portable en gardant un air joyeux. Le doute n’est plus permis : il a surpris sa fille en train de griffonner sur un papier et cela ne peut être qu’une lettre d’amour. Naomasa vit le drame que tout père doit un jour connaître et il ne sait pas comment réagir face à cela... Il est loin de se douter qu’il fait fausse route et que sa fille n’est pas amoureuse : simplement, elle s’épanouit au club de yosakoï et ce qu’elle écrivait était en fait une idée de logo pour le club. Les autres membres du groupe ont d’ailleurs elles aussi travaillé sur le sujet de leur côté et il est l’heure de comparer leurs œuvres...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le club de yosakoï connaît beaucoup d’agitation et d’excitation dans ce troisième volet. Dans la première moitié, c’est plutôt la joie qui domine comme ambiance avec l’envie des demoiselles de faire avancer les choses : choix d’un logo et d’un slogan, emprunt de costumes, conciliation de la danse et des révisions, décision de pratiquer le yosakoï à l’extérieur... Tout cela ne représente que des petites étapes mais, mises bout à bout, elles nous permettent de constater l’évolution du club et de nous sentir comme un membre à part entière, les personnages nous communiquant sans peine leurs sentiments. Dans la deuxième partie, le ton est plus triste car l’une des jeunes filles décide de quitter le club et se montre particulièrement méchante avec les autres : même si on devine que c’est une forme de protection de soi et que le dénouement de cette partie est assez prévisible, là aussi on s’immerge dans le récit et on ressent toutes les émotions des demoiselles. Enfin, ces dernières communiquent encore plus entre elles et leur lien se solidifie donc. En résumé, très sentimental et assez émouvant, ce troisième opus ne manque pas de charme ni de nous toucher.