L'histoire :
Quelque part près de Saint-Lô. Les éclaireurs des troupes anglaises d’Edouard cherchent un grenier à grains afin de remplir les réserves. Hélas, alors qu’ils ont leur objectif à portée de vue, les éclaireurs sont attaqués par des ennemis surgis de nulle part. Il n’y a aucun survivant. En apprenant cela, Edouard est très mécontent mais ne peut pas se permettre de laisser tomber cette réserve de vivres. Il fait donc appeler Hawkwood pour le charger de cette mission. L’homme ose tout de même réclamer une prime en cas d’attaque et une autre en cas de victoire. Les hommes de main d’Edouard sont outrés d’une telle insolence et d’un tel aplomb. Toutefois, Edouard accepte la requête de Hawkwood, non sans mandater un homme de confiance pour observer la façon dont se bat la troupe de mercenaire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le premier opus, on a surtout vu Hawkwood nous faire la démonstration de l’efficacité de sa troupe de mercenaires. Il est donc temps de découvrir, dans ce deuxième opus, les difficultés rencontrées pour la survie d’une telle troupe et comment la guerre opposant les anglais aux français fait rage dans le pays. Pour les hommes de Hawkwood, il faut trouver de quoi manger et recruter de nouveaux membres, tout en accumulant beaucoup d’argent. Pour l’armée anglaise, il faut avancer en conquérant les forteresses sur leur passage. Pour le roi français, il faut repousser l’envahisseur et s’assurer que le peuple puisse encore vivre décemment. Les problèmes deviennent plus importants puisque c’est l’avenir de la France et de l’Angleterre qui commence à se jouer et que les intrigues politiques et martiales sont plus mises en avant. De plus, on réalise que Hawkwood n’est pas un surhomme et peut lui aussi connaître l’échec. Le récit nous dévoile donc ses ambitions et augmente sa consistance : on s’instruit, on est diverti, on savoure. Le scénario ne déçoit pas un instant et se permet même de promettre encore plus d’impact pour la suite. Le tout étant mis en images par des graphismes au rendu fort, il n’y a rien à redire. On veut donc la suite des hostilités !