L'histoire :
A la Compagnie, Sharem rend des comptes à son directeur à qui elle explique que le fameux immortel Methuselah serait en fait un être développé par les anciens. Néanmoins, la jeune femme se montre toujours aussi insolente et détachée qu’à l’accoutumée, ce qui ne plaide pas en sa faveur. Pendant ce temps-là, Rain et Machika voyagent en train. La demoiselle qui s’était assoupie se réveille seule sur la banquette et craint alors que Rain n’en ait profité pour se sauver. A peine retrouve-t-elle celui-ci à l’arrière du train qu’un groupe de pirates du désert attaque le convoi. Ceux-ci menacent de tuer tous ceux qui résisteront mais, en tant que tueuse, Machika ne les craint pas. La demoiselle se met alors à se battre mais Rain, toujours aussi stupide, ne va pas lui faciliter la tâche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien qu’il y ait de l’action avec une attaque de train par des pirates du désert et un bout de voyage dans une prison, ce sont les révélations qui font l’intérêt de ce volume. En effet, non seulement on découvre que Sharem appartient à une compagnie qui fait des expériences sur les humains, mais la jeune femme nous dévoile également une partie de son passé, ce qui apporte un peu de sympathie au personnage. Quant à Rain, celui-ci se confie un peu plus à Machika, notamment en ce qui concerne son violon et ce qu’il recherche avant de pouvoir enfin mourir. Cependant, ce flot d’informations ne parvient pas vraiment à nous transporter car le ton gentillet du récit ne colle pas vraiment au fond de l’histoire (cobayes humains, assassins, enfants morts...) et les tentatives d’humour ne font pas mouche. De plus, le duo Rain/Machika est particulièrement mièvre et on reste hermétique devant leurs élans sentimentaux. Quant aux dessins, les lignes sont assez simples et certaines cases manquent de travail, sans oublier les personnages qui sont certes expressifs mais manquent de charisme. En résumé, une suite trop juste pour nous emporter.