L'histoire :
A bord de la prison volante, Rain se jette dans le vide pour échapper à ses poursuivants tout en maintenant une Machika inanimée dans ses bras. Une fois au sol, Rain continue de serrer la demoiselle en répétant sans arrêt son prénom jusqu’à ce qu’il s’endorme, vaincu par l’épuisement. Heureusement, ils sont retrouvés par le Professeur qui chassait dans le coin et les amène donc dans un laboratoire désaffecté non loin de là. Quand Machika reprend enfin conscience, elle se dépêche d’aller voir Rain. Ce dernier est au pied d’une colonne de glace dans laquelle est prisonnier le corps d’une défunte jeune femme. Machika devine sans peine qu’il s’agit de la propriétaire du violon de Rain et ce dernier lui raconte alors son tragique passé, à l’époque où il n’était pas encore immortel...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier quart du volume est un peu poussif car Rain et Machika trouvent refuge tout en pleurant l’un pour l’autre : le sentimentalisme est trop exagéré en plus de traîner en longueur et cela provoque surtout de l’ennui chez le lecteur. Heureusement, la suite est déjà un peu plus intéressante car l’intrigue fait un bond en arrière pour nous présenter le passé de Rain. A l’époque, le jeune homme était un apprenti prêtre et s’occupait d’orphelins avec une bonne sœur ainsi que Yuca (un ami apprenti prêtre) et Freya (une jeune femme, de manière à créer un triangle amoureux). L’histoire d’amour qui est tissée n’est cependant pas très prenante et, malgré une tentative de réflexion philosophique sur l’existence de Dieu (soulignons au passage que les prêtres mis en scène ne croient pas réellement en Dieu...), l’ambiance reste très mièvre un bon moment avant un final tragique qui relève un peu le niveau grâce à un ton plus sombre qui nous permet également de découvrir comment et pourquoi Rain est devenu immortel. Globalement, le récit a encore du mal à décoller mais le potentiel est toujours là et on ne désespère pas complètement de le voir exploiter. Graphiquement, le trait commence à s’affiner et les personnages sont un peu plus charismatiques, à défaut d’avoir des silhouettes soignées. En résumé, il y a un peu de mieux mais ce n’est pas encore ça.