L'histoire :
Comme prévu, Methuselah apparaît à minuit au sommet du château des sirènes. Même s’ils doutaient de la véracité de cette rumeur, les chasseurs de primes se sont tous rassemblés autour et ils attendent maintenant avec impatience que la chasse débute. Machika est elle aussi dans la foule : elle tente d’appeler Methuselah mais celui-ci est trop loin pour l’entendre. La tension est de plus en plus forte parmi les chasseurs et c’est l’effervescence quand Methuselah disparait. La chasse est alors déclarée ouverte et c’est un raz-de-marée humain qui déferle sur le château. Prise dans le mouvement, Machika se fait bousculer et tombe à genoux. La mascotte du parc vient alors lui donner un ballon et lui tapote la tête pour la consoler. Requinquée, Machika repart à la poursuite de Methuselah mais celui-ci ne semble pas la reconnaître...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce volume se passe en deux temps : d’abord les retrouvailles de Methuselah/Rain, puis Yuca qui passe à l’action. En ce qui concerne la première partie, celle-ci traîne en longueur et verse dans le sentimentalisme à outrance : non seulement la course dure longtemps, mais voir Machika pleurnicher une fois de plus est assez agaçant. De plus, le ton est assez mièvre et le suspense peine à se faire une place. Puis, dans la deuxième partie, les choses redeviennent un peu plus sérieuses puisque Yuca passe à l’attaque. Cela manque certes encore un peu de rythme mais le récit est ici plus intéressant car on découvre comment compte s’y prendre le jeune homme pour détruire le monde. De plus, on a encore le droit à des passages assez cuculs qui viennent un peu plomber l’ambiance, ce qui est dommage. Pour ce qui est des dessins, la qualité s’est améliorée depuis le début de la série mais il reste encore pas mal de pages qui ne sont pas assez fournies. Par ailleurs, l’illustration en couleur qui ouvre ce volume souffre d’un souci avec les proportions du personnage représenté, ce qui est assez décevant car les pages en noir et blanc n’ont pas ce genre de défaut. Ce septième opus est donc en demi-teinte mais ne nous décourage pas encore pour la suite qui a tout de même intérêt à mieux exploiter le scénario sous peine de définitivement nous lasser.