L'histoire de la série :
Hitaka, un jeune lycéen, découvre un jour qu’il possède des pouvoirs peu communs. Il peut en effet sortir une épée de son bras. Celle-ci lui permet de lutter contre des envahisseurs, des humains ayant l’air d’être possédés. Dans sa tâche, il va se faire assister de Kanata, une camarade de classe, qui voit en lui la réincarnation de son amour du passé, et Haruka Takemi, sa professeur de sport devenue, après la mort de sa tante, sa tutrice. Une lutte au ressort inconnue commence…
L'histoire :
Shinji, un lycéen, erre dans les rues avec à ses côtés sa petite amie Yoshino. Le jeune homme est épuisé nerveusement, passant ses jours et ses nuits à se relayer avec son père pour calmer sa petite sœur, qui a vu leur mère se faire poignarder par une voisine. Shinji se dirige alors vers un karaoké où il chante à tue-tête et boit à s’en rendre malade. Il emmène ensuite Yoshino vers un hôtel afin d’y faire l’amour. Mais la jeune femme, perturbée par le comportement brutal de son petit ami, décide de partir en courrant. Arrivée au parc municipal, elle ne peut s’empêcher de trouver l’endroit bizarre, puisqu’elle n’y voit personne. Décidant de presser le pas, elle heurte un homme couvert de sang. L’homme a à peine le temps de tendre la main vers Yoshino qu’une voix se fait entendre. C’est celle de Shinji qui demande au mystérieux individu de s’écarter d’elle. L’homme frappe alors le lycéen qui chute à côté de cadavres. Ayant au bout de quelques coups assommé Shinji, il décide de s’en prendre à Yoshino et lui casse le bras. Arrive alors Hitaka qui, ne se posant guère de questions, vient à bout du meurtrier.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kamunagara est une série de Hajime Yamamura composée de 11 tomes. Arrivé à ce septième tome, les qualités de ce mangaka ne font aucun doute. Le dessin est fin et l’encrage plutôt bien réparti. Le seul bémol concerne le design des personnages beaucoup trop classique et similaire. Classique dans le sens où les tenues sont modernes et peu ont un look propre. Similaire car certains personnages dans certaines cases se ressemblent un peu trop (Shinji et Hitaka). L’histoire est agréable et bien ficelée dans les volumes précédents mais le scénario de celui-ci fait que les événements servent surtout à préparer le terrain pour de nouveaux et nombreux rebondissements. En lisant Kamunagara, on ne peut s’empêcher de penser aux oeuvres du studio Clamp comme X ou Tokyo Babylon (chez Tonkam), mais l’atmosphère est plus sombre dans le manga de Hajime Yamamura. A la lecture de ce volume, l’ambiance noire faite de mystères et d’actions se dissipe quelque peu mais parvient à conserver un suspense intéressant , permettant d’entrevoir la suite sous de meilleures latitudes.